Libye : l’Égypte, la France et les Émirats arabes unis complotent avec Haftar et lui offrent des armes et des avions

Courrier arabe

Le Haut conseil d’Etat libyen a divulgué des informations secrètes, affirmant que l’Égypte, la France, et les Émirats arabes unis (EAU) complotaient une collaboration avec le général à la retraite Khalifa Haftar, pour le soutenir dans son offensive menée contre la capitale Tripoli, en lui fournissant des avions et des armes.

Le conseil annonça, dans un communiqué diffusé jeudi: «Nous tenons les pays cités pour responsables de toutes les pertes humaines et matérielles qui résulteront de leur soutien», appelant le Comité des Nations Unies en Libye, le Conseil de sécurité, et les parties internationales à agir pour stopper l’intervention des trois pays, pour minimiser les dégâts, épargner la vie des citoyens libyens et conserver la souveraineté nationale libyenne.

Le Gouvernement d’union nationale (GNA) avait annoncé la formation d’une équipe de spécialistes judiciaires, afin de recueillir les preuves nécessaires, en vue de présenter une affaire dans les cours internationales, contre les EAU, les accusant «du soutien militaire à un criminel de guerre», en parlant de Khalifa Haftar.

Ils se sont tiré une balle dans le pied

Précédemment, les émiratis avaient admis leur soutien aux milices de Khalifa Haftar, décrivant le GNA comme autorité terroriste, ils avaient déclaré que «Tripoli devait être libérée et que la Libye ne pouvait avoir qu’un seul souverain», en affichant le général à la retraite comme unique souverain légitime au pays.

Par ailleurs, des rapports internationaux avaient mentionné que Haftar, soutenu également par l’Égypte, visait à instaurer «une dictature militaire», à l’image de son voisin et fidèle allié, le président Abdel Fatah al-Sissi.

Aussi, des sources occidentales, ont affirmé que les autorités égyptiennes fournissaient des subventions militaires aux milices de Haftar, depuis le début de l’offensive lancée le 4 avril, signalant également que les troupes du GNA avaient découvert des armes françaises lors du dernier assaut sur un entrepôt d’armes affilié aux milices dans la ville de Gharyane, prouvant que la France était aussi impliquée dans le soutien militaire.

Cependant, il convient de noter que malgré tous ces soutiens, les milices de Haftar qui avaient pu conquérir 4 villes principales dans l’axe de la capitale, et qui se sont infiltrés dans les banlieues sud de la capitale, n’ont toujours pas pu entrer à Tripoli, et ont encaissé plusieurs échecs, ce qui les poussa à se replier à plusieurs reprises.

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