Libye: Les milices de Haftar échouent à atteindre Tripoli et se rendent au gouvernement d’union

Courrier arabe

Des sources militaires libyennes ont déclaré que des dizaines de soldats des milices de Khalifa Haftar en Libye se sont rendus, hier, aux forces du conseil militaire de la ville de Zawiya, une ville fidèle au gouvernement d’union nationale.

Les sources ont également rapporté que les forces de la ville d’Al-Zawiya avaient pris le contrôle de la vingt-septième porte de la bande côtière menant à Tripoli, la capitale, et avaient poursuivi les forces de Haftar, qui s’étaient retirées au sud de la ville, après avoir tenté de ramper vers la capitale en dépit des avertissements internationaux.

Si Haftar intensifie la pression sur Tripoli quelques jours après sa visite à l’Arabie Saoudite, c’est que selon des rapports, il aurait rencontré le roi Salmane et assuré son support, les rapports avaient également cité l’Égypte et les Émirats arabes unis comme principales sources financières et d’approvisionnement en armes pour les milices armées.

Haftar avait annoncé, dans un enregistrement audio, le lancement de ce qu’il avait appelé «le processus de libération de la capitale», et a demandé aux habitants de la ville de rendre les armes et de lever le drapeau blanc pour assurer leur survie, il avait aussi appelé ses combattants à maintenir la sécurité des citoyens, des lieux publics et des invités étrangers.

Au même temps, le président du Conseil présidentiel en Libye, Faiz Al-Sarraj, a ordonné l’armée de l’air de recourir à la force pour faire face à toutes menaces qui pèsent sur la vie des civils et les installations vitales.

Al-Sarraj a aussi ordonné le chef d’état-major de renforcer le niveau d’alerte pour se préparer à toute attaque armée envisageable par les forces de Haftar.

En pleine crise militaire, les milices armées semblent déterminés à baptiser Haftar comme gouverneur de la Libye, alors que le gouvernement fait son possible pour leur tenir tête, le conflit militaire en Libye est à son apogée et la possibilité d’une réconciliation semble disparaître petit à petit.

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