Libye : Où vont les négociations politiques et à quoi s’attend Benghazi ?

Courrier arabe

En Libye, la chambre opérationnelle de Syrte et d’al-Jofrah a lancé un nouveau communiqué, concernant sa position vis-à-vis des négociations politiques engagées par les parties de la crise, et au moment le parlement de Tripoli refuse de reconnaître «les accords conclus en dehors du cadre de la légitimité», la ville de Benghazi, en état d’alerte, se prépare à faire face à de nouvelles manifestations à cause de la dégradation des conditions de vie.

«Nous refusons que la chambre et ses hommes et leurs sacrifices fassent parties de quelconques manœuvres politiques, même si ces dernières abordent des slogans attirants», avait déclaré Abdelhadi Drah, le porte-parole de la chambre opérationnelle de Syrte et d’al-Jofrah, affiliée au GNA.

Il signala que «la chambre refusait que son nom soit associé à quelconques manouvres politiques», insistant sur « la sainteté du territoire national libyen, et sur l’unité nationale du pays».

Il indiqua également que «la chambre opérationnelle de Syrte et d’al-Jofrah n’était pas concernée par quelconques lignes ou divisions tracées par «les rêveurs»», et affirma «sa loyauté au conseil présidentiel du GNA et son engagement à appliquer les instructions du ministère de la Défense et de l’Etat-major du GNA».

Haftar est indésirable

De son côté, le parlement à Tripoli a annoncé qu’il s’opposera à «quelconque accord unilatéral conclu hors du cadre de la légitimité», précisant qu’«il rejetait les accords qui visent à remettre Haftar sur la scène politique».

Lors d’un communiqué publié sur sa page officielle, il affirma : «Nous refusons les tentations individuelles et collectives qui visent à transporter la cause hors de l’égide des Nations unies», insistant sur le fait que «toute décision touchant la richesse libyenne devra être émis par les autorités légitimes».

Etat d’alerte à Benghazi

Par ailleurs, des sources locales ont affirmé à al-Jazeera que «la ville de Benghazi, située dans l’est libyen, était en Etat d’alerte», signalant que des hommes armés avaient été déployés dans les rues de la ville».

Les sources ont précisé que «le déploiement des forces étaient l’une des mesures entreprises par les autorités, qui cherchent à anticiper le déclenchement des manifestations auxquelles des activistes avaient appelé lundi, pour protester contre la dégradation des conditions de vie».

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