Le compte «Môotaqali al-Ra’ay» (les prisonniers d’opinion), célèbre sur Twitter, a annoncé de nouveaux détails sur la dernière campagne d’arrestations, qu’avaient menée les autorités saoudiennes, depuis trois jours, contre des activistes et des professionnels des médias.
Le compte qui s’intéresse aux situations des prisonniers d’opinion, en Arabie saoudite, a noté, jeudi, que «les dernières arrestations ont ciblé plusieurs personnes et que leur identification était en cours».
🔴عاجل
ارتفاع عدد من تأكد اعتقالهم ضمن الحملة الأخيرة التي أسميناها #اعتقالات_جديدة_بالسعودية إلى 9 أشخاص وقد ذكرنا حين نشرنا الخبر أن الحملة طالت "عدداً كبيراً"، ولا يزال التحقق جارياً من أسمائهم. https://t.co/oGaLRdcxOO— معتقلي الرأي (@m3takl) April 2, 2020
Selon ses publications: «Les premières informations affirment que le professionnel des médias, Mohamed al-Jedii, l’étudiant doctorant Majid al-Ghamidi, l’activiste médiatique célèbre Mansor al-Rakiba, l’activiste Khaled al-Chahri et l’enseignant universitaire Ibrahim bin Abdullah al-Daouch font partie des détenus».
«Môotaqali al-Ra’ay» signala que «comme coutume, les autorités saoudiennes n’ont lancé aucun mandat d’arrêt officiel, pour interpeller les activistes».
السلطات السعودية كما جرت العادة لم تقم بإصدار أي أمر قضائي رسمي لاعتقال الناشطين ضمن #اعتقالات_جديدة_بالسعودية، حيث أنهم غير مذنبين بأي شيء واعتقالهم يندرج ضمن الاختطاف القسري على خلفية التعبير عن الرأي.
بدورنا نطالب السلطات بوقف هذه الحملة المسعورة والإفراج الفوري عنهم جميعاً.— معتقلي الرأي (@m3takl) April 2, 2020
Il indiqua que les personnes interpellées, lors de la dernière campagne, «étaient innocentes et que leur arrestation était une disparition forcée, entreprise suite à une expression d’opinion», affirmant que le compte KSA 24, fidèle à la Cour royale avait publié depuis deux semaines un tweet, sous-entendant de nouvelles arrestations au royaume, qui cibleraient des personnes pour des déclarations publiées lors d’anciens tweets et sur Snapchat.
Les fait s’étant donc produit, «Môotaqali al-Ra’ay» appela les autorités à mettre fin à cette campagne «acharnée» et à libérer immédiatement tous les détenus.
Rappelons que mardi, le compte avait annoncé qu’une nouvelle campagne d’arrestations fut lancée, déplorant le fait que les autorités aient exploité la crise du coronavirus, qui détourna l’attention de l’opinion publique locale et internationale.