Le commandant de l’armée de l’air des Gardiens de la révolution iraniens, Amir Ali Hajizadeh, a annoncé que 300 personnes, dont des agents de sécurité, ont été tuées dans les manifestations qui ont eu lieu dans le pays depuis le décès de la jeune femme, Mahsa Amini, en Septembre.
Lors d’une conférence à l’Université de « Martyr Rajaee » dans la capitale, Téhéran, le responsable iranien a évoqué les manifestations qui ont éclaté dans le pays depuis deux mois et demi, rapporte le réseau iranien Student News Network.
« Les manifestations ont été organisées par des partis hostiles au régime en Iran. Néanmoins, les participants ne sont pas des révolutionnaires hostiles, mais plutôt nos enfants et une partie de notre peuple », a déclaré Hajizadeh, soulignant que 300 personnes sont mortes dans le pays à la suite de ces manifestations.
A noter qu’il s’agit de la première déclaration officielle d’un responsable iranien.
Depuis le 16 septembre, les manifestations se poursuivent à travers l’Iran suite au décès d’Amini, 22 ans, 3 jours après son arrestation par la « police des mœurs » chargée de surveiller le code vestimentaire des femmes.
L’incident a suscité une colère publique généralisée dans les cercles politiques et médiatiques en Iran, au milieu de récits contradictoires sur les causes de la mort.
Le 22 novembre, l’Organisation iranienne des droits de l’homme (basée en Norvège) a annoncé dans un communiqué que 416 personnes avaient été tuées dans les manifestations qui se déroulaient dans le pays.
