Plus de mille pompiers ont été mobilisés contre sur plusieurs fronts dans des zones difficiles d’accès de la région de Castelo Branco, à quelque 225 km au nord-est de la capitale, Lisbonne. Le bilan est pour l’heure de vingt blessés, douze civils et huit pompiers, dont un gravement.
La nuit de samedi à dimanche a été longue au Portugal. Plus de la moitié de la zone ravagée par les incendies cette nuit serait maintenant sous contrôle, selon le commandant de la protection civile. Mais le combat n’est pas fini, certains foyers sont attisés par le vent et se rallument.
Six régions du centre et du sud du Portugal ont été placées en niveau d’alerte maximale. Sur place, l’armée portugaise est venue porter main forte aux centaines de pompiers. Huit avions bombardiers et plus de deux cents véhicules ont été mobilisés.
La Protection civile sait qu’à cette époque les incendies peuvent tourner à la catastrophe rapidement. En 2017, dans la même région, soixante personnes avaient trouvé la mortdans un incendie qui avait une ampleur bien plus importante.
Pourtant, les médias locaux relaient déjà les cris de désespoir des habitants de certaines campagnes reculées, qui ont dû attendre plusieurs heures l’arrivée des pompiers. Le vice-président du comté de Vila de Rei a dénoncé le manque flagrant de moyens qui ralentit l’accès aux hameaux les plus reculés.
La police n’écarte pas la piste de l’acte criminel et elle a arrêté un homme de 55 ans soupçonné d’avoir allumé le feu. Une enquête a été ouverte.
