Sept pays arabes appellent leurs ressortissants à quitter l’Ukraine

Sept pays arabes ont appelé, samedi, leurs ressortissants en Ukraine à quitter le pays, exhortant ceux qui veulent s’y rendre à reporter leur déplacement.

C’est ce qui ressort des communiqués distincts publiés par les ambassades des Émirats arabes unis, du Maroc, de l’Arabie saoudite, de l’Irak, de la Jordanie, de la Palestine et du Koweït, à Kiev.

L’ambassade des Émirats arabes unis à Kiev a exhorté ses citoyens à reporter leur voyage en Ukraine, temporairement. Et d’appeler tous les Emiratis résidant en Ukraine à prendre contact avec ses services.

De leur côté, les diplomaties du Koweït et de l’Irak, ont appelé leurs ressortissants souhaitant se rendre en Ukraine, à différer leur voyage afin de préserver leur sécurité.

Le même appel à la vigilance a été lancé par l’ambassade d’Arabie saoudite en Ukraine qui a demandé à ses ressortissants de contacter rapidement ses services pour « faciliter leur départ immédiat ».

Le ministère palestinien des Affaires étrangères et le ministère jordanien des Affaires étrangères, ont également exhorté leurs ressortissants « qui n’ont pas de motifs impérieux en Ukraine à partir » et « d’éviter de se rendre à Kiev pour le moment, compte tenu des développements actuels ».

De même, l’ambassade du Maroc à Kiev a recommandé à ses ressortissants de quitter l’Ukraine pour leur sécurité et à ne pas s’y rendre pour le moment, sur fond « d’invasion militaire russe imminente ».

Vendredi, l’Union européenne a exhorté son personnel non essentiel à quitter l’Ukraine.

Le Royaume-Uni, le Canada, le Danemark, la Norvège et les Pays-Bas, ont à leur tour appelé leurs ressortissants à partir, au moment où Washington multipliait ses mises en garde sur « une probable invasion russe de l’Ukraine ».

Les Occidentaux accusent Moscou de vouloir envahir l’Ukraine, pointant les 120 000 militaires russes mobilisés depuis des semaines à la frontière de l’ex-république soviétique, ainsi que le déploiement de chars et de l’artillerie.

Moscou nie une telle intention et assure que ce déploiement militaire est une réaction contre la posture « menaçante » de l’Otan à ses frontières. Washington a menacé d’imposer des sanctions à la Russie si elle lançait une offensive contre l’Ukraine.

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