Soudan: La contestation accepte la médiation éthiopienne et accuse les militaires de l’entraver

Courrier arabe

Le mouvement des Forces de la Liberté et du Changement (FLC) a déclaré avoir accepté la médiation éthiopienne au sujet de l’organisation de la phase transitionnelle au pays, accusant le Conseil militaire transitionnel (CMT) d’entraver l’évolution des négociations.

Le porte-parole du FLC, Babaker Fayçal, a déclaré lors d’un communiqué diffusé aujourd’hui: «Cette assemblée qui regroupe les dirigeants des contestations qui avaient destitué le président Omar el-Béchir, accepte tous les points proposés par le médiateur éthiopiens», expliquant que la proposition, posée jeudi, définit les structure du pouvoir transitionnel, ainsi que le taux des représentants militaires et civils dans le Conseil souverain qui dirigera la phase transitionnelle du pays.

Dans un temps où des sources proches du FLC avaient déclaré que l’opposition accusa le vice-ministre du CMT, le colonel Mohamed Hamdane Dagalo alias «Hemeti», d’entraver la médiation et de contraindre les négociations qui visent à trouver une solution convenable à la situation au pays.

Hemeti, qui ne donna toujours aucun commentaire à ce sujet, avait déclaré lors d’un discours populaire: «les militaires n’accepteraient pas que le FLC contrôle le conseil législatif», alors que c’était l’un des points sur lesquels les deux parties s’étaient accordées lors des négociations qui précédaient les violations du sit-in à Khartoum.

Notant que si le CMT refuse les propositions actuelles, il risque des sanctions internationales, avec la fin du délai proposé par l’Union africaine qui lui avait clairement demandé de céder le pouvoir aux civils et de respecter le choix du peuple.

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