Soudan : La contestation nomme Hamdouk candidat au poste de premier ministre

Courrier arabe

Des sources soudanaises ont affirmé au journal arabe «al-Araby al-Jadeed» que le mouvement des Forces de la Liberté et du Changement (FLC) avait décidé de nommer l’expert onusien «Abdellah Hamdouk», comme candidat au poste de premier ministre, dans le gouvernement qui dirigera le pays durant la phase transitionnelle.

Selon les sources, le docteur Hamdouk a été nommé pour le poste lors d’une réunion, tenue par le conseil central, le haut comité de coordination, et la commission des candidatures du FLC.

Elles ont ajouté que la réunion avait également proposé «Abdel Kader Mohamed Ahmed» au poste de juge en chef, et «Kalek Mohamed Abdel Hafed» au poste de procureur général, notant que les noms des 5 candidats du FLC seront communiqués demains.

Que prévoit le FLC ?

Au sujet des plans pour la paix au pays, tant proclamés par le Front révolutionnaire, le dirigeant du FLC «Sate al-Hajj» explique: «Les chefs du Front révolutionnaire savent que les négociations du Caire et celles d’Addis-Ababa étaient insuffisantes pour discuter le dossier de la paix, en seulement quelques jours».

Il signala, lors de son interview avec al-Araby al-Jadeed, que le dossier sera livré au futur premier ministre, affirmant que «les six premiers mois de la régence du gouvernement FLC seront consacrés à l’établissement de la paix, et à la résolution des problèmes de la guerre».

Al-Hajj nota également que les organisations de la signature de l’accord final entre le FLC et le Conseil militaire transitionnel étaient dans la bonne voie, excluant l’addition de nouveaux textes que ce soit dans le document de l’annonce politique, ou dans le document constitutionnel.

La situation politique au Soudan est actuellement floue, depuis que les militaires se sont emparés du pouvoir, après la destitution du président Omar el-Béchir, sous les proclamations populaires incessantes, qui demandaient son départ.

Aujourd’hui encore, les Soudanais continuent à proclamer le départ de la dictature militaire, et cherchent à installer une autorité civile, sans aucun garant, ils se demandent si l’accord qui sera bientôt signé répondra vraiment à leur attentes.

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