Soudan: la police accusée de tentatives de briser le mouvement citoyen à Khartoum

Courrier arabe

Au milieu des dynamiques citoyennes et le Hirak populaire soudanais, l’Alliance des Forces de la Liberté et du Changement a accusé la police d’interdire l’accès des provisions aux manifestants du Sit-in du Quartier général à Khartoum, dans le but « bien évident » est de parvenir à affaiblir et briser le mouvement.

De leur coté, les forces de l’opposition viennent de lancer à leur tour un appel dans lequel elles invitent les citoyens à durcir le ton, et amplifier le rythme des manifestations pacifiques sans s’affaiblir.

Alors que pendant ce temps, la discussion prévue entre le Conseil militaire et les représentants de l’opposition ont été reportés au même moment ou des forces de police militaire de l’ancien président déchu tentaient d’empêcher l’acheminement de l’eau, de la glace et de la nourriture aux manifestants.

L’opposition considère que ces actions arbitraires visent à exécuter une partie d’un plan prévu pour briser le mouvement citoyen et pour répondre à cette méthode, ces forces d’opposition menacent de recourir à d’autres formes de protestations pacifiques.

Dans ce cadre, des manifestations ont été prévues à travers le pays, les journées de lundi et mardi, ainsi que des grèves générales décidées par les syndicats et le Rassemblement des professionnels soudanais.

Afin d’exercer la pression sur le Conseil militaire, les manifestants du sit-in à la place NIL ont bloqué plusieurs accès à la capitale Khartoum, ce qui a provoqué des embouteillages et des blocages, ce qui a donné lieu à un déploiement rapide des forces de police.

Report des discussions

Dans l’attente les résultats positives de la réunion reporté pour aujourd’hui, lundi, entre le Conseil militaire et les Forces de la Liberté et de Changement pour préparer la période de transition, tous les milieux soudanais confirment l’intransigeance dans les négociations et le maintien intégral des revendications citoyennes, afin d’éviter le pourrissement et le chaos dans le pays.

Sit-in des agents de l’électricité

Lors d’un rassemblement de protestation maintenu au siège de la société de distribution d’électricité, la police a fait usage de bombes lacrymogènes afin de disperser les travailleurs, ceci procède ainsi à la fermeture de route et de voie menant a l’Université de Khartoum, brandissant des slogans qui réclament un pouvoir civil dans le pays et l’amélioration des conditions de travail dans la société de distribution de l’électricité.

D’après des témoins oculaires, des militaires ont intervenu pour protéger les manifestants des agressions physiques des agents de police.

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