Soudan : La signature de l’accord de l’annonce constitutionnelle soulage le pays

Courrier arabe

Le mouvement des Forces de la Liberté et du Changement (FLC) a signé avec le Conseil militaire transitionnel (CMT) le document de l’annonce constitutionnelle, un accord qui favorise la transition du pouvoir, vers une autorité en majorité civile.

Lors d’une cérémonie organisée à Khartoum, le document a été signé par «Ahmed al-Rabie», l’un des pricipaux dirigeants du FLC, et Mohamed Hamdane Dagalo, alias «Hemiti», le vice-président du CMT, en présence du médiateur éthiopien «Mahmoud Dorir», et de l’envoyé de l’Union africaine «Mohamed al-Hassane Loubat».

Un peuple enchanté

Selon l’agence turque «Anadolu», des milliers de soudanais gavés de joie se sont précipité vers le lieu de la cérémonie, pour fêter l’évènement historique tant attendu.

Le correspondant du site d’information «al-Jazeera.net» a raconté que le représentant du FLC «Omar al-Dakir» s’était effondré en larmes, en lui parlant des personnes tués lors des protestations, des détenus d’opinions, et des réfugiés.

«Après 30 ans de corruption et de tyrannie, les Soudanais retrouvent enfin leur part, après avoir versé tant de sang, et tant de larmes», avait-il résumé en parlant d’un moment inoubliable dans la vie de chaque citoyen soudanais.

À l’occasion de la signature du document, Hemiti a déclaré: «Nous avons tourné une page difficile de l’histoire du pays, je constate que l’accord représente une satisfaction pour le peuple, à qui nous affirmons que les coupables des crimes contre les innocents seront identifiés et punis».

Par ailleurs, concernant les premières réactions internationales au sujet de la signature, le ministre des Affaires étrangères émirati «Anouar Karkach» avait noté lors d’un tweet : «Le Soudan tourne la page d’el-Béchir et des Frères Musulmans, et entame une nouvelle phase dans son histoire politique, à travers la transition vers une autorité civile».

Aussi l’Agence de presse saoudienne a annoncé selon un responsable du ministère des Affaires étrangères que «l’accord est un pas vers le changement, il guidera le Soudan vers la sécurité, la paix, et la stabilité».

Rappelons que l’accord a été élaboré après une longue série de négociations entre les différentes parties soudanaises, et les militaires en tête du pays après la destitution de l’ancien président Omar el-Béchir.

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