Soudan : Le gouvernement impuissant face aux inondations et des appels à une collecte de fonds en urgence

Courrier arabe

Au Soudan, plusieurs responsables ont déclaré que le gouvernement du pays était économiquement faible, et ne pouvait pas faire face aux inondations qui ont attaqué le pays, au moment où les bénévoles et les militants signalent « une catastrophe sans antécédent » et appellent à une collecte de fond en urgence.

Selon la télévision nationale soudanaise, le Premier ministre, Abdellah Hamdouk, avait déclaré, lundi, lors de sa visite à Sanja, une des régions grièvement touchées par la catastrophe, que «le gouvernement soudanais était dépassé par l’ampleur des inondations».

Aussi, les maires de la région d’al-Jazeera, celui de Khartoum et celui de Sinar ont annoncé «qu’ils étaient incapables d’agir ou de fournir de l’aide à la population, par manque de ressources et de moyens».

De leur part, les médias locaux ont signalé que «les autorités soudanaises avaient annoncé un bilan provisoire de plus de 100 morts et plus de 100 mille maisons détruites, en plus des centaines de milliers de familles ruinées», poussant le conseil de sécurité et celui de la défense au Soudan à déclarer «le pays comme étant une zone de dégâts», et à y installer l’état d’urgence pour une durée de 3 mois.

Régions toujours menacées

À Khartoum, la ville la plus menacée, à cause des trois rivières qui la bordent, le maire a signalé, selon les médias locaux, que «les cellules de crise avaient mis en place des dispositifs pour asperger l’eau et renforcer les barrages placés au niveau de plusieurs zones», tout en affirmant «avoir déployé des équipes au long des côtes pour surveiller la montée des eaux du Nil et en informer les responsables».

Par ailleurs, les bénévoles affirment que «les 5 derniers jours avaient été critiques pour le pays», signalant que «la situation étaient désastreuse et que des collectes de fonds devraient être organisées au plus vite».

Ils indiquent que «leur nombre ne dépassait pas les 40 personnes au début de la catastrophe», et affirment que «bien que des gens les ont rejoint après l’application de l’état d’urgence, ils sont toujours déficitaires».

De leur part, les activistes et les militants civils et humanitaires espèrent que «les communautés internationales interviennent à leur secours», redoutant que «l’impuissance des autorités au pays mènent à des complications plus dangereuses au futur».

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