Soudan : Le mouvement de la contestation annonce les termes de l’annonce constitutionnelle

Courrier arabe

Le mouvement contestataire soudanais des Forces de la Liberté et du Changement (FLC) a annoncé aujourd’hui, les termes de l’annonce constitutionnelle, et exposé les dernières évolutions des négociations, tenues avec le Conseil militaire transitionnel (CMT) au sujet de la phase transitionnelle prévue au pays.

Lors d’une conférence de presse, organisée à Khartoum, le dirigeant du FLC «Madani Abbes Madani» a déclaré que l’annonce constitutionnelle traitait plusieurs points, et que les plus importants concernaient «la formation d’un gouvernement transitionnel national de compétences, l’arrêt de la guerre et la résolution de ses problèmes, stopper la détérioration économique du pays, restructurer le service national et militaire, reconstruire la réforme des droits et de la justice, ainsi que garantir l’indépendance de la justice et la souveraineté de la loi».

Madani Abbes a aussi noté que la signature était prévue demain, signalant que la formation du gouvernement transitionnel s’achèvera durant une période maximale d’un mois, après la signature du document.

Il expliqua qu’un calendrier sera mis en place pour former les organismes qui dirigeront la phase transitionnelle, ajoutant que l’annonce constitutionnelle leur donnera un délai d’un mois pour former une commission d’enquête au sujet des incidents de la dispersion du sit-in à Khartoum.

Plus de détails

À son tour, «Ibtissam al-Sanhouri», une dirigeante au FLC a affirmé que «l’annonce constitutionnelle prépare la fondation du système parlementaire au Soudan, et propose les principales autorités exécutives au premier ministre, et ne réserve que quelques autorités au Conseil souverain».

Elle déclara que le conseil des ministres sera formé de 20 ministres au maximum, et qu’ils seront élus par le premier ministre, et approuvés par le Conseil souverain, et ajouta au sujet du conseil législatif, que 67% des sièges iront au FLC, tandis que les 33% restants seront partagés entre les autres partis indépendants.

Quelque temps avant la conférence, le FLC avait diffusé un communiqué où il insistait sur le fait que  «le combat des civils est bien plus grand, le chemin du changement nécessitera plus de lucidité et d’attachement aux principes».

Un message sous-entendu qui laisse penser que la contestation, obligée de conclure l’accord, qui n’a aucun garant, redoute une trahison militaire, et appelle le peuple à rester sur ses gardes, et à protéger sa révolution, car le chemin de la liberté ne fait que commencer.

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