The Guardian: Les alliés de Haftar portent la responsabilité des massacres qu’il a commis

Courrier arabe

Selon le journal britannique « The Guardian », les alliés du général à la retraite Khalifa Haftar portent la responsabilité de la répression sanglante qui a eu lieu au centre d’accueil pour les migrants à Tadjoura, suite au bombardement des avions de chasse.

The Guardian indique que « Le coup a fait rappeler les misères des réfugiés et des migrants faibles et démunis qui cherchaient une vie meilleure et plus sûre en Europe », en ajoutant que « les milices de Haftar ont été accusées des massacres à Tadjoura malgré le fait qu’elles ont jeté la responsabilité sur le gouvernement d’union nationale (GNA) reconnu internationalement ».

Le journal a affirmé que « depuis le déclenchement des offensives sur Tripoli, plus de 1000 personnes ont été tuées. Cependant, Haftar n’est pas le seul à assumer la responsabilité en entier de ce crime, car il y’a ses coalisés de France et des États-Unis qui soutiennent toujours les attaques menées par les milices du général malgré leur reconnaissance du GNA ».

The Guardian a également déclaré qu’il « est évident que la solution militaire proposée par Haftar pour résoudre le chaos qui a frappé la Libye après la mort de Kadhafi a échoué », en soulignant que « en dépit de la situation, il semble déterminé à prendre de l’avant, car même ceux qui s’opposent au despotisme, sont douteux de la légitimité du GNA . Ce qui a permis à Haftar de perpétuer ses séries d’offensives ».

Le journal a conclu en exprimant une inquiétude à l’égard du sort des migrants « il s’agit d’une hypocrisie au plus haut niveau. Au moment que les pays soutiennent les chefs de guerres en leur fournissant des armes et alimentant les conflits, ils aident ainsi à contraindre ceux qui tentent de s’échapper aux répercussions des combats en Libye ».

Il convient de noter que les Nations Unies ont annoncé la mort de 53 civils dont 6 enfants, lors d’une attaque du centre d’accueil des réfugiés à Tadjoura, mardi dernier, où certains d’entre eux ont été tués par des gardiens qui leur tiraient dessus, au moment où ils s’enfuyaient du bombardement .

Les Nations Unies ont déjà averti que le centre pourrait être en danger puisqu’il se situe près d’un magasin d’armement et ont accordé aux deux forces rivales sa localisation pour empêcher son ciblage.

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