Les fractions soudanaises discutent la transition démocratique en Éthiopie

Courrier arabe

En Éthiopie, les premières rencontres se sont tenues aujourd’hui à Addis-Ababa, la capitale, entre les Forces de la Liberté et du Changement (FLC) et le Front révolutionnaire, dans le but de former un gouvernement transitionnel qui dirigera la Soudan.

Les discussions primaires entre les deux parties s’étaient tenues à huis clos, en préparation aux rencontres directes entre les comités des deux côtés, sous l’égide de l’Union africaine (UA) et du gouvernement éthiopien.

Selon le site d’informations «al-Jazeera.net», des sources proches des membres des comités auraient rapporté que «les rencontres conjointes sont prévues pour discuter la formation du gouvernement transitionnel, et la démocratisation du Soudan, dans le but de maintenir la paix et préserver l’ordre».

Rappelons que les éthiopiens étaient intervenus pour résoudre le conflit entre les militaires et l’opposition suite à l’impasse des négociations, programmées pour parvenir à un compromis entre les deux parties.

Et alors que là où l’un cherchait un gouvernement civil et l’autre insistait sur le maintien de la prise militaire au pays, le premier ministre éthiopien s’était rendu à Khartoum pour proposer un Conseil souverain où chaque partie aura la moitié des représentants.

Après de longues hésitations, le FLC et les militaires se sont enfin résigner à conclure un accord conformément à la proposition éthiopienne, qui semble jusque-là, respecter les valeurs de la révolution soudanaise et prôner la volonté du peuple.

Notant que le seul problème de la proposition c’est qu’elle n’a pas de garant, et que son application est conditionnée par l’engagement des deux parties, sauf qu’avec « la trahison du 3 juin », les Soudanais espèrent la réussite des discussions finales, mais redoutent, à tous moment, un coup de théâtre de la part des militaires.

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