Une délégation algérienne se retire d’une réunion internationale en raison de la présence d’un député israélien

Le député algérien, Ammar Moussa, a annoncé, samedi, le retrait de la délégation de son pays d’une réunion internationale, en raison de la participation d’un député israélien.

Dans une déclaration à l’Agence Anadolu, Moussa a indiqué qu’il avait participé, avec deux autres députés algériens, à la réunion du Réseau parlementaire international via une visioconférence, en tant que représentants de « l’Assemblée parlementaire de la Méditerranée » (APM), mardi et mercredi derniers.

« Le débat du premier jour s’est déroulé d’une manière ordinaire et a porté sur les moyens de relancer l’activité économique et de contourner les retombées du coronavirus ainsi que sur la distribution équitable des vaccins », a fait savoir Moussa.

Et d’ajouter: « Un nouveau participant a, cependant, été ajouté, le deuxième jour, à la liste des intervenants. Il s’agissait d’un représentant israélien appelé Levi Maiky ».

Moussa en avait informé l’Assemblée populaire nationale (la première chambre du Parlement algérien) qui lui avait ordonné de ne pas y participer.

Il avait, par la suite, informé le Réseau parlementaire international, qui s’est d’ailleurs montré compréhensif, quant à sa décision de se retirer de la réunion.

Le Réseau parlementaire international est une coalition qui cherche à renforcer la coopération entre les législateurs, les parlementaires et les formations politiques du monde entier.

Les députés algériens ont présenté à la présidence du Parlement, au début de l’année en cours, un projet de loi portant sur la criminalisation de la normalisation avec Israël et comprenant des dispositions interdisant les voyages et tout contact direct ou indirect avec Tel Aviv.

L’Algérie est l’un des pays arabes qui refusent d’établir des relations diplomatiques avec Israël.

Cinq jours après la signature de la normalisation des relations des Émirats arabes unis et du Bahreïn avec Israël, sous les auspices des Etats-Unis, le président algérien, Abdelmajid Tebboune avait affirmé, dans le cadre d’une riposte officielle, que son pays rejetait toute relation avec Israël et que la question palestinienne était sacrée pour le peuple algérien.

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