Washington envisage de décourager les entreprises américaines d’étendre leurs relations avec l’Arabie saoudite

Des responsables américains ont déclaré que l’administration du président Joe Biden étudiait la question de décourager les entreprises d’étendre leurs relations commerciales avec l’Arabie saoudite, en réponse à la participation de cette dernière à la décision de l’union « OPEP+ » de réduire la production de pétrole.

NBC News a cité, mardi soir, des déclarations de responsables américains (sans nom) selon lesquelles l’administration Biden n’enverra aucun responsable à la conférence annuelle de la « Saudi Future Investment Initiative » qui se tiendra, à Riyad, la semaine prochaine.

Toutefois, un haut responsable de l’administration a précisé que la décision de ne pas participer au forum avait été prise avant que l’alliance Opep+ n’annonce le 5 octobre de réduire la production de pétrole, selon la même source.

La conférence, dans sa sixième édition, se tiendra du 25 au 27 octobre, avec la participation d’un groupe de chefs d’entreprises internationales, sous le slogan « Investir dans l’humanité – Permettre un nouvel ordre mondial ».

Le responsable a ajouté que l’administration Biden n’a pas été en mesure de fixer des dates pour envoyer un responsable gouvernemental à la conférence de haut niveau, parfois appelée « Davos dans le désert », selon NBC News.

Les responsables américains ont expliqué qu’aucune décision n’a été prise quant à la poursuite de ce travail, notant que cette mesure n’est que l’une des options envisagées.

NBC News a rapporté que les responsables avaient déclaré qu’il était « trop ​​tard » pour influencer les hommes d’affaires américains dans leur participation à la conférence de cette année.

Ils ont expliqué que Biden étudiait actuellement comment « équilibrer la réponse » à la décision de réduire la production de pétrole, tout en évitant de saper certains principaux objectifs américains au Moyen-Orient, dont notamment l’unification d’Israël et de ses voisins arabes contre l’Iran.

Le 5 octobre, l’alliance OPEP+, menée par l’Arabie saoudite et la Russie, a annoncé une réduction de la production de pétrole de deux millions de barils par jour, à partir de novembre prochain.

Des responsables américains ont accusé l’Arabie saoudite de soutenir le président russe, Vladimir Poutine et ont appelé à lui imposer des sanctions, tandis que Riyad a rejeté les accusations américaines et critiqué la politique de « dictées », soulignant que la décision était « purement économique » et qu’elle visait à contrôler les marchés, loin de la politique.

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