Washington relance l’AFRICOM et prépare des négociations pour « finir les conflits » en Libye

Courrier arabe

Des sources du Gouvernement d’union nationale (GNA) ont annoncé le retour des forces américaines pour l’Afrique (AFRICOM) à la capitale Tripoli et à la ville de Misrata, dans le cadre de la coopération militaire entre le GNA et les États-Unis.

Le porte-parole du GNA, Mohanad Younes, a déclaré que son gouvernement œuvre pour renforcer les divers collaborations avec les États-Unis et que le retour des force AFRICOM en Libye en faisait partie.

Il ajouta, dans son discours aux médias, que la collaboration avec les États-Unis pour ce qui est de la lutte contre le terrorisme est toujours opérationnelle.

Dans le même contexte, le correspondant d’Al-Jazeera a rapporté, d’après les propos de la porte-parole du ministère des affaires étrangères américaine, que des responsables américains se préparaient à organiser des négociations au sujet du conflit en Libye, faisant appel à un grand nombre de chefs libyens et de participants internationaux.

La porte-parole, qui avait tenue à rester anonyme, a souligné que le but derrière ces négociations était de mettre la pression pour rétablir l’ordre dans la région, et de réunir le président du GNA, Fayez Al-Sarraj, et le général à la retraite, Khalifa Haftar, autour d’une table de négociations.

En somme, les États-Unis se mettent soudain à travailler pour établir la paix en Libye, après s’être opposé à la décision du Conseil de sécurité qui aurait pu résoudre la situation, et au même temps, ordonnent le déploiement de l’AFRICOM qui avait fui Tripoli le 7 avril, soit trois jour après l’offensive, pointant à l’époque «l’instabilité et le trouble de l’ordre» comme prétexte.

Aujourd’hui encore, les États-Unis prétendent que l’AFRICOM, avec son champ d’activités qui couvre toute l’Afrique, à l’exception de l’Égypte, a pour mission de promouvoir la stabilité et la sécurité sur le continent et d’aider les forces du GNA à faire face au conflits.

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