11 organisations internationales recommandent d’examiner la situation des droits de l’Homme en Égypte

Courrier arabe

Dans une lettre adressée au président de la Commission de l’Union Africaine  » Moussa Faki Mohammed « , 11 organisations internationales ont demandé d’étudier le dossier des droits de l’Homme en Égypte.

Ces organisations ont insisté sur la nécessité d’introduire le dossier de la situation des droits de l’Homme en Égypte comme un point de discussion à l’ordre du jour du prochain Sommet du conseil des chefs d’États et de gouvernements de l’Union Africaine.

Elles ont également appelé à empêcher le régime d’al-Sissi d’intervenir dans le système de justice, et à prévenir les disparitions forcées et enquêter sur ses auteurs et les punir, et à mettre fin aux harcèlements menés contre les opposants et les protestataires pacifiques ainsi que les journalistes.

Les organisations ont aussi demandé de lever les restrictions imposées à la liberté des médias, de prendre les mesures nécessaires afin de punir les auteurs de torture, d’indemniser les victimes et enfin de mettre un terme aux détentions prolongées et provisoires.

Parmi les organisations ayant signé la lettre figurent: l’Institut du Caire des études des droits de l’Homme (CIHRS), The Freedom Initiative, L’Institut pour les Droits Humains et le Développement en Afrique (IDHDA), le Réseau africain des Défenseurs des droits de l’Homme, Mena Rights Group de Genève, l’Initiative Chrétienne dans le sud africain (SACHI), le Réseau des Défenseurs des droits de l’Homme dans le sud africain (SAHRDN), les défenseurs des droits de l’Homme de l’est de l’Afrique et l’Alliance mondiale vouée au renforcement de l’action citoyenne (CIVICUS).

Rappelons que des dizaines de milliers de personnes qui se sont opposées au coup d’État de juillet 2013 sont mises sous les verrous. Les cas de décès parmi les prisonniers se succèdent à cause des conditions de détention inhumaines, de la torture et de la négligence médicale.

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