1500 civils tués à Idleb depuis avril 2019 (ONU)

L’Organisation des Nations Unies a annoncé, mercredi, que plus de 1500 civils, dont 430 enfants et 290 femmes, ont été tués à Idleb et dans les régions environnantes du nord-ouest de la Syrie, depuis avril dernier.

La vice-porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, Eri Kaneko, a déclaré aux médias au siège de l’ONU à New York, que « près de 358 mille personnes à Idleb ont été obligées de se déplacer, seulement au cours des deux derniers mois ».

Et d’ajouter qu’ « au milieu des actes meurtriers qui s’accentuent de la part du Régime syrien et ses alliés, durant la dernière semaine, l’ONU est encore préoccupée quant à la sécurité de plus de 3 millions de civils à Idleb et dans les régions environnantes ».

Kaneko a poursuivi qu’ « il existe des rapports indiquant que les raids aériens et les bombardements touchent encore les communautés du nord d’Alep et d’autres régions dans le sud d’Idleb et le nord de Hama, faisant des dizaines de victimes parmi les civils, au cours des derniers jours ».

La responsable onusienne a précisé, dans le même contexte, que selon les communiqués du Bureau de l’ONU pour les droits de l’Homme « plus de 1500 civils ont été tués dans le nord-ouest de la Syrie, depuis avril dernier, dont 430 enfants et 290 femmes ».

Kaneko a réitéré l’appel fait par l’ONU à toutes les parties, dont les parties qui ont du pouvoir, à la nécessité de protéger les civils et l’infrastructure conformément au Droit humain international.

Le 9 janvier courant, le ministère russe de la Défense avait annoncé le cessez-le-feu dans la province syrienne d’Idleb, sauf que les forces du Régime et ses alliés ont poursuivi les attaques terrestres et aériennes contre les régions habitées, dans les villages d’Idleb.

Pour sa part, le ministère turc de la Défense avait annoncé, le 8 janvier, que les deux parties russe et turque se sont mis d’accord sur le cessez-le-feu dans la zone de désescalade à Idleb, à partir du 12 janvier.

En mai 2017, la Turquie, la Russie et l’Iran avait conclu l’accord sur la « la zone de désescalade » à Idleb, dans le cadre des réunions d’Astana sur l’affaire syrienne.

Cependant, les forces du Régime syrien et ses alliés poursuivent leurs attaques contre la région, en dépit de l’accord signé entre la Turquie et la Russie, le 17 septembre 2018 dans la ville russe de Sotchi.

Quitter la version mobile