31 manifestants tués en trois jours selon la Commission irakienne des droits de l’Homme

La Commission irakienne des droits de l’Homme a indiqué, jeudi, que 31 manifestants ont été tués en trois jours, à cause des actes de violence qui accompagnent protestations antigouvernementales en Irak.

La Commission (officielle relevant du Parlement) a précisé, dans un communiqué dont Anadolu a eu copie, que dans la période entre le 26 et le 28 du mois courant, 25 manifestants ont été tués et 250 autres ont été blessés, dans la province de Dhi Qar (sud).

La même source a souligné que deux manifestants ont été tués et 67 autres en plus de 25 éléments sécuritaires ont été blessés à Bagdad.

Dans la province de Nadjaf, 4 manifestants ont péri et 354 autres ont été blessés en plus de 50 sécuritaires également blessés, tandis que 308 manifestants et un seul sécuritaire ont été blessés, dans la province d’al-Mathna (sud), a ajouté la Commission des droits de l’Homme.

Elle exprimé, dans ce contexte, « sa préoccupation quant à la violence accrue et le nombre important de victimes tombées dans les rangs des manifestants et les forces sécuritaires, durant les trois derniers jours, à cause de l’usage de balles réelles et l’atteinte aux biens publics en les incendiant, dont le siège du Consulat iranien à Nadjaf ».

La tension accentuée à Nadjaf et à Dhi Qar constitue une escalade remarquable dans les protestations contre le gouvernement, déclenchées au début du mois d’octobre dernier.

Les manifestations ont été ponctuées d’actes de violence généralisés, faisant au moins 375 morts et 15 mille blessés lors des affrontements entre les manifestants et les forces de l’ordre, selon les données recueillies par Anadolu, en se référant aux informations de la commission des droits de l’Homme et à des sources médicales et de droits de l’Homme.

Les manifestants, qui réclamaient initialement de meilleurs services et des emplois, exigent désormais le départ du gouvernement et de l’élite politique « corrompue ». Ce que n’accepte pas le Premier ministre Adel Abdel Mahdi, qui refuse de démissionner avant qu’une alternative sérieuse ne soit proposée.

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