«Des parties qui prennent l’islam pour référence ont cherché ma mort», déclare le Président tunisien

Courrier arabe

Le président tunisien, Kaïs Saïed, a accusé des parties politiques, «qui prennent l’islam pour référence» d’avoir tenter de frapper l’Etat tunisien, affirmant que «leurs complots allaient au point de chercher à l’assassiner».

Ces déclarations se sont présentées lors que Kaïs Saïed supervisait la signature accordant l’envoi des aides sociales aux familles démunies touchées par la crise du coronavirus.

«La présidence possède suffisamment de missiles prêts à être lancés sur ces gens», avait-il déclaré.

Il ajouta : «Je vois que des parties complotent pour soutenir les pays étrangers au détriment du président de la république et de leur pays», en affirmant que «la loi saura les repousser, tous».

Il est à signaler que la Tunisie traverse une crise politique, depuis le 25 juillet dernier, jour où des décisions inattendues furent annoncées par le président de la république.

Depuis, le parlement a été gelé, et le Premier ministre, Hicham Mechichi, fut destitué, après avoir été portés responsables de la dégradation de l’économie et accusés d’avoir échoué à gérer la crise du coronavirus.

Et alors que la majorité des partis politiques, dont celui d’Ennahdha, le parti de Rached Ghanouchi, le président du parlement, a refusé ses décisions et a dénoncé «un putsch comploté contre la constitution», une autre majorité de la population avait approuvé les choix du président et avait salué «une correction du parcours révolutionnaire».

Ainsi, le pays a failli faire face à un conflit interne, mais les mouvements politiques appelèrent leurs partisans à prôner la sagesse et à calmer leurs esprits.

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