Le ministre qatari des Affaires étrangères, le cheikh Mohamed ben Abderrahman al-Thani, a signalé que «Doha travaillait pour rapprocher Washington et Téhéran», tout en affirmant «le Qatar et les États-Unis étaient liés par des relations très fortes».
Lors d’une interview accordée lundi à al-Jazeera, al-Thani signala que «l’émir du Qatar avait discuté l’accord nucléaire iranien avec le président américain».
Il ajouta : «Le Qatar estime que l’accord nucléaire iranien est un facteur pour la stabilité de la région, et il travaille à rapprocher les Iraniens et les Américains».
«Nous essayons d’encourager l’Iran vers une initiative positive envers les pays de la région», avait-il souligné, en précisant que «Téhéran affirma qu’elle prêtait une attention particulière au bon voisinage».
La crise afghane
Le ministre avait aussi parlé du dossier afghan, expliquant que «boycotter l’Afghanistan et ignorer la crise n’était pas dans l’intérêt du peuple afghan».
Il indiqua : «L’émir du pays avait discuté le dossier afghan avec le président américain », et avait précisé que «des obstacles entravaient toujours le travail humanitaire là-bas».
Il signala aussi que «le fait que Washington désigne Doha comme allié principal en dehors de l’Otan, reflétait les relations solides qui liaient les deux parties et offrait plus d’opportunités pour de futurs partenariats».
Il est à signaler que ses déclarations se sont présentées après que l’émir Tamim ben Hamad al-Thani ait allé à la Maison-Blanche pour discuter avec le président américain Joe Biden.
À ce sujet des médias américains signalèrent que «l’émir du Qatar fut invité, pour discuter la crise d’énergie qui menace l’Europe et pour proposer le Qatar comme fournisseur de gaz à la place de l’Ukraine».
