En Égypte, des avocats ont signalé que «l’animatrice Hala Fehmi avait entamé une grève de la faim, depuis 4 jours, pour protester contre la prolongation de sa détention».
Fehmi avait tenu lundi une session devant le tribunal, dans le cadre de l’affaire 441 pour l’année 2022, qui l’accuse de «faire partie d’un groupe terroriste, inciter à commettre des crimes terroristes, et diffuser de fausses informations à l’intérieur et à l’extérieur du pays».
Le juge d’instruction avait décidé de prolonger sa détention, pour 15 jours, en vue d’enquête, et de la placer dans la prison pour femmes de Qanater.
Les avocats Khaled Ali, Ahmed Othman et Nabih al-Jenadi étaient présents à la session, et signalèrent que «le procureur avait attaqué Fehmi par une publication qu’elle avait partagé sur son compte Facebook, et qui indiquait que des banques égyptiennes avaient contribué à la construction du barrage de la Renaissance, ainsi qu’une vidéo parlant des investissements émiratis et de l’achat de certaines actions».
Il est à rappeler que cette même affaire implique aussi Safa al-Kourbiji, journaliste au magazine de la radio et télévision égyptienne.
Les ONG ont dénoncé des violations de la loi et de la constitution, en affirmant que «Safa al-Kourbiji fit interpellée depuis chez elle et été portée disparue pour 3 jours avant de paraitre devant le tribunal».
