Égypte : Prisonniers politiques en grève de la faim pour dénoncer les mauvaises conditions de détention   

Courrier arabe

Amnesty International a signalé que «plusieurs prisonniers politiques, détenus dans les prisons égyptiennes, avaient entamé une grève de la faim pour mettre la lumière sur leurs conditions de détention».

L’ONG indiqua, lors d’un tweet posté sur son compte, que «cette grève a été organisée par les prisonniers pour protester contre les conditions difficiles de détention et contre la maltraitance qu’ils subissent».

Elle ajouta : «Les détenus, dont Ahmed Douma et Hicham Fouad, ont aussi demandé à être libérés».

Aussi, la mère du prisonnier Ziad al-Alimi, avocat et ancien député, a signalé que «son fils avait entamé une grève de la faim, en solidarité avec ses camarades».

Ikram Youcef signala que «son fils était diabétique et souffre d’ulcère et d’hypertension» et affirma que «sa vie est en danger».

Elle avait signalé, lors d’une publication postée sur son compte, que «son fils qui était prisonnier à la prison de Tora, fut transféré vers une destination inconnue, sans que son avocat ou que sa famille aient des nouvelles de lui».

D’autres sources affirmèrent qu’«ils étaient des centaines de prisonniers politiques à avoir lancée cette grève, dans le but de mettre la lumière sur la situation difficile de détention en Égypte, et la façon humiliante dont ils sont traité par les autorité de la prison».

Les principales personnalités à avoir annoncé leur grève sont Ziad al-Alimi, Ahmed Douma, Alaa Abdel Fatah, et Ahmed Samir Sentaoui.

 

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