Gaza: des Palestiniens forment une chaîne humaine pour rejeter le “plan d’annexion”

De centaines de Palestiniens de la Bande de Gaza ont formé, samedi, une chaîne humaine dans le cadre des activités rejetant le “plan d’annexion” israélien.

Le mouvement a été mené par les “Forces nationales et islamiques” dans la ville de Rafah (sud). Les participants ont brandi le drapeau palestinien et plusieurs slogans, dont “Unis, le plan d’annexion échouera”.

En effet, le mois dernier, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu avait annoncé que son gouvernement annexerait officiellement la vallée du Jourdain et toutes les colonies israéliennes de Cisjordanie.

Pour le coordinateur du Comité des Forces (qui comprend la plupart des factions palestiniennes), Joumoua al-Ghoul, “le projet d’annexion est une étincelle qui va incendier la région et une nouvelle plan de lutte contre l’occupation sera élaboré”.

Dans une déclaration accordée à Anadolu Agency, al-Ghoul a affirmé que “cette démarche mènera à une confrontation frontale avec les forces d’occupation, considérée comme décision nationale et populaire”.

“Toutes les factions palestiniennes s’attachent à l’unité nationale pour faire face au projet israélien et les nations arabes et islamiques doivent assumer pleinement leurs responsabilités et fournir un soutien politique, juridique et matériel aux Palestiniens”, a-t-il soutenu.

Le plan d’annexion israélien a également été rejeté par plus d’un millier de parlementaires européens, ayant signé une lettre dans laquelle ils soulèvent de « sérieuses préoccupations » concernant les propositions israéliennes et exigent “des réponses appropriées”.

La Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est, est considérée comme un territoire occupé en vertu du droit international, rendant ainsi illégales toutes les colonies israéliennes qui y sont implantées – ainsi que l’annexion envisagée.

De leur côté, les responsables palestiniens estiment que l’annexion atteindra plus de 30% de la Cisjordanie occupée, toutefois, une telle démarche pourrait annuler les accords bilatéraux, ce qui compromettrait davantage la solution à deux États.

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