Le chef du gouvernement tunisien désigné, Habib Jemli, a demandé au président de la République, Kaïs Saïed, de prolonger le délai d’un mois, expirant dimanche, des consultations pour former le gouvernement.
C’est ce qui ressort d’un communiqué rendu public par la Présidence tunisienne, au terme d’un entretien entre le président Saïed et le chef du gouvernement désigné, jeudi soir au Palais de Carthage.
Le communiqué indique que Jemli a demandé au président de la République de prolonger le délai d’un mois, expirant dimanche, pour former le gouvernement.
La source souligne que « Jemli a expliqué qu’il avait besoin d’un délai supplémentaire, soulignant son souhait que le gouvernement soit formé au plus tôt pour le présenter au Parlement ».
Le chef du gouvernement désigné, a été chargé par le président de la République, Kaïes Saïed le 15 novembre dernier de former le nouveau gouvernement. Son nom a été proposé par le mouvement Ennahdha, qui a remporté 54 sièges (sur 217) au Parlement, lors des élections législatives tenues le 6 octobre dernier.
Jemli a indiqué que « l’approche adoptée pour choisir les membres du gouvernement est basée sur les critères d’intégrité, de compétence, de capacité à gérer et d’avoir une vision et une dimension stratégique ».
Il a noté que « le nouveau gouvernement sera celui de tous les Tunisiens, et l’avenir de la Tunisie est la responsabilité de tous les partis politiques, quelle que soit leur appartenance ».
Le chef du gouvernement désigné a par ailleurs estimé que « le mois qui expire dimanche, consacré aux négociations, n’était pas une perte de temps mais qu’il a plutôt permis de fixer les procédures et mettre en place les nouveaux mécanismes et méthodologies de gestion des travaux du gouvernement, ce qui contribuera au succès de l’action de la prochaine équipe gouvernementale », selon le même communiqué.
