La communauté internationale brandit la menace de sanctions contre ceux qui entravent les élections en Libye

Les dirigeants réunis à Paris, vendredi, dans le cadre de la conférence internationale sur la Libye, ont menacé d’imposer des sanctions aux individus, qui à l’intérieur ou à l’extérieur de la Libye « tenteraient d’entreprendre toute action susceptible d’entraver ou de remettre en cause les élections prévues dans ce pays le 24 décembre 2021 ».

Dans la déclaration finale, les dirigeants ont appelé à ce que les premières élections législatives et présidentielle de l’histoire du pays, soient « libres, régulières, inclusives et crédibles ».

Les participants à la conférence co-présidée par la France aux-côtés de la Libye, l’Allemagne, l’Italie, et des Nations unies, ont également soulevé la nécessité de soutenir les efforts de la Haute Commission électorale libyenne (HNC) pour organiser le double scrutin.

« Nous affirmons notre engagement pour la réussite du processus politique et la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu, et nous appelons à la création de la commission de réconciliation nationale sous les auspices du Conseil présidentiel libyen », ont souligné les dirigeants et ministres des pays concernés par la crise libyenne.

Selon la déclaration finale, les dirigeants ont convenu de « soutenir le travail de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye, pour promouvoir le dialogue politique et entreprendre des initiatives urgentes pour aider les Libyens dans le processus de désarmement ».

Ils ont également souligné la nécessité de combattre le terrorisme en Libye « par tous les moyens ».

Les élections en Libye devraient se tenir le 24 décembre 2021, conformément à une feuille de route soutenue par les Nations Unies.

Les travaux de la conférence internationale sur la Libye à Paris, ont démarré plutôt vendredi, avec la participation d’une trentaine de pays et d’organisations, dont des pays voisins et d’autres qui sont divisés au sujet de ce conflit.

La conférence vise à ce que les élections libyennes soient tenues selon le calendrier prévu, soit d’ici la fin de l’année et à soutenir la demande de la Libye relative au retrait des forces étrangères du pays.

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