«La vie des prisonnières aux Émirats arabes unis est en danger», déclare une ONG britannique  

Courrier arabe

L’Organisation arabe des droits de l’homme, au Royaume-Uni, a déclaré que «la vie des femmes détenues dans les prisons aux Émirats arabes unis (EAU) était en danger à cause des mauvaises conditions de détention», lançant une campagne de solidarité, et appelant à leur libération.

Lors d’une série de tweets publiée sur son compte officiel, l’ONG signala : «Les prisons aux EAU sont des cimetières collectifs. Là-bas, les femmes subissent la mort lente et méthodique», signalant que «les autorités leur infligeaient une torture physique et psychologique».

Alya Abdenoor, la victime des conditions de détention

L’organisation indiqua que «les conditions de détentions étaient terribles et inhumaines», rappelant la souffrance vécue par Alya Abdenoor, «la femme assassinée par le régime émirati, après avoir refusé de traiter le cancer dont elle souffrait».

«Alya est morte en mai 2019, à l’intérieur de la prison d’al-Wathba, très mal réputée», avait-elle noté, en déplorant le fait que «les autorités émiraties avaient refusé de répondre aux appels internationaux lancés, demandant sa libération».

La souffrance ne finit pas

L’ONG évoqua aussi la souffrance de plusieurs autres femmes, victimes de disparition forcée et de tortures, affirma «qu’on menaça certaines, de faire du mal à leurs proches, pour les obliger à signer des documents reconnaissant leur culpabilité pour des crimes qu’elles n’avaient pas commis».

«Amina al-Abdouli affirma que les autorités l’avaient obligé, ainsi que d’autres prisonnières, à signer des papiers sans les lire et indiqua qu’elles avaient découvert plus tard, avoir reconnu être coupables de crimes qu’elles n’avaient pas commis», nota l’ONG.

Elle ajouta : «Aussi, la prisonnière soudanaise, Ijlal Abdelmounim affirma lors d’un enregistrement qu’«elle subissait des ségrégations raciales, de la part des gardiennes de la prison et qu’elle avait subi beaucoup de mal psychologique et physique, et que sa souffrance avait doublé à l’ombre des conditions de détention miséreuses qu’elle subit».

Elle continua : «Amina al-Balouchi a appelé la communauté internationale à ouvrir une enquête urgente, sur les violations infligées aux prisonnières dans la prison insalubre d’al-Wathba», soulignant que «les détenues étaient la majorité du temps privées de visite, et mal traitées par les gardiennes de la prison».

Il est à noter que la campagne lancée par l’ONG vise à mettre la lumière sur la souffrance des prisonnières détenues aux EAU, et cherche à créer des pressions publiques pour pousser le régime émirati à les libérer, car elle estime que «leurs vies sont en danger».

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