«Le Koweït a été électroniquement attaqué par des groupes iraniens», déclare l’ambassadrice américaine   

Courrier arabe

L’ambassadrice américaine au Koweït, Alina Romanowski, a déclaré «qu’un réseau iranien avait mené une attaque de piratage électronique contre le Koweït, ciblant des réseaux sensibles au pays, en 2018».

Romanowski a indiqué, lundi, lors d’un article publié par le journal koweitien, al-Qabas, «qu’elle travaillait pour renforcer la collaboration entre son pays et le Koweït, dans le domaine de la cybersécurité», soulignant que «garantir la sécurité des données et les protéger contre les tentatives d’infiltration était la base selon laquelle des travaux multinationaux étaient envisageables».

«En 2019, une compagnie iranienne a ciblé des réseaux sensibles au Koweït », avait-elle dit, en déplorant le fait que «ce type d’incidents démontre que la toile est devenue le nouveau champ de bataille».

Elle ajouta : «1305 attaques électroniques liées au coronavirus furent enregistrées au Koweït, durant le premier semestre de 2020, et dernièrement la Russie a attaqué les États-Unis, marquant la plus grande tentative de piratage de l’histoire».

Elle a précisé que «ces attaques démontraient comment certains pays et quelques parties exploitent les points faibles des réseaux des téléphones mobiles, de la communication Internet et des réseaux sociaux».

Dans ce contexte, il importe de signaler qu’un groupe de chercheurs travaillant à Kaspersky, la compagnie de cybersécurité, avait signalé en juin 2020, que «l’Arabie saoudite, les EAU, le Qatar, le Bahreïn, la Sultanat d’Oman et le Koweït, avaient subi près de 282 mille attaques ciblant les smartphones de leurs citoyens».

Ceci se présente dans un temps où les pays du Golfe accusent l’Iran de «tenter de déstabiliser la sécurité de la région, notamment à l’ombre des tensions qui ne cessent d’escalader entre Téhéran et Washington».

Quitter la version mobile