« Le nouveau président de l’Interpol, est accusé de torture », dénoncent des députés et des ONG

Courrier arabe

Des ONG et des députés européens ont signalé que «le général émirati Ahmad Nacer al-Raissi, élu président de l’Interpol, était poursuivie par la justice, en France et en Turquie, pour des pratiques de torture».

Interpol avait noté lors d’un tweet posté sur son compte Twitter officiel, signalant : «Monsieur Ahmad Nacer al-Raysi a été élu président».

Dès l’annonce de la nouvelle, des ONG et des députés européens ont dénoncé cette nomination, affirmant «qu’elle portera atteinte à la mission de l’Interpol».

Les 3 députés européens avaient indiqué, lors d’une lettre envoyée à Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, «Nous sommes convaincus que l’élection du général al-Raysi nuira à l’image et à la réputation de l’Interpol, et influencera massivement la capacité de l’organisme à mener ses missions».

De leur part, les ONG ont indiqué que «plusieurs plaintes ont été portées contre al-Raysi, en France et en Turquie, concernant des affaires liées à la torture».

Le GCHR (Gulf Center for Human Rights) accuse al-Raysi d’avoir torturé l’opposant Ahmad Mansour, détenu depuis 2017 dans des conditions inhumaines.

Il est à signaler qu’al-Raysi est inspecteur général au ministère de l’Intérieur émirati, chargé de diriger les forces de l’ordre aux EAU, et membre du comité exécutif de l’Interpol.

Le président de l’Interpol occupera son poste pour une durée de 4 ans, autant que bénévole à temps partiel, tout en conservant ses fonctions dans son pays d’origines.

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