«Le propriétaire de Wagner conteste les sanctions imposées pour son rôle déstabilisateur en Libye», selon un journal canadien

Courrier arabe

Le journal canadien, Le Journal du Québec, a signalé que «l’homme d’affaires russe, Evguéni Prigojine, le propriétaire de la compagnie privée Wagner, avait contesté les sanctions européennes qui lui furent imposées à l’ombre du rôle déstabilisateur de sa compagnie en Libye».

Le journal a signalé, selon la société Concord qui appartient à Evguéni Prigojine, que «ce dernier, connu pour être proche du président russe Vladimir Poutine, avait déposé un recours devant le Tribunal de la Cour de justice de l’Union européenne, pour demander à être retiré de la liste des sanctions concernant la Libye».

«Le plaignant ne dispose d’aucune information sur l’existence d’une organisation appelée « Groupe Wagner », et n’a pas eu de relations avec elle, y compris financières», nota le journal, en rapportant sa source.

Il ajouta : «Pour l’Union européenne, Prigojine a joué un rôle central au sein de Wagner, et pour cette raison, il fut accusé de mettre en danger la paix, la stabilité et la sécurité du pays», soulignant qu’«il fut privé de visa et que ses comptes en Union européenne furent gelés».

Le journal canadien a également signalé que «Wagner avait mené des opérations en Syrie et en Afrique sub-saharienne», et indiqué que «des parties le soupçonnaient d’être un des bras armés de la Russie dans les territoires où Moscou s’engage secrètement».

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