Le Qatar choisi pour être le «Centre international pour l’entraînement à la lutte contre la corruption»

Courrier arabe

Le Qatar a été choisi comme «Centre international pour l’entraînement dans le domaine de la lutte contre la corruption». Un succès qui couronne son dévouement à la lutte contre la corruption et qui fait la fierté des responsables qataris.

Lors de la rencontre du 24 janvier dernier, qui a réuni Sultan ben Salman al-Mansouri, l’ambassadeur du Qatar en Autriche et le représentant permanent de Doha auprès des Nations unies et des ONG à Viennes, avec le doyen de la «IACA» (l’académie internationale pour la lutte contre la corruption), Thomas Steals, ce dernier a félicité «les efforts fournis par le Qatar dans le domaine de la loyauté et de la lutte contre la corruption».

Il avait indiqué que «le Qatar fut choisi pour être le Centre international pour l’entraînement dans le domaine de la lutte contre la corruption en fonction des qualités dont il disposait dans le domaine».

Dans ce contexte, le Qatar a été classé 30ème, avec 62 points, par l’indicateur des indices de corruption en 2019, étant le premier pays au Moyen-Orient, dans la lutte contre la corruption.

L’indicateur se charge de classer 180 pays, allant de 0 points (pays très corrompu) à 100 points (pays très propre).

Ces résultats ont poussé Hamad ben Nacer al-Mesned, le président du Comité pour la surveillance administrative et la transparence a signalé aux médias que «la position obtenue par le Qatar affirme son succès malgré les circonstances qui lui furent imposé», en parlant du blocus infligé au pays depuis 2017.

De sa part, l’avocat, Hawas al-Chamri, le membre du Conseil administratif de l’assemblée des avocats qataris, a souligné au journal al-Khaleej Online, que «cette nomination était le début d’un partenariat important entre le Qatar, le Centre des Nations unies pour l’entraînement et la recherche à Genève, et le Centre de jurisprudence et de la lutte contre la corruption à Doha».

«Les fruits de cette alliance ne se limiteront pas aux parties de l’accord, mais aussi au 1200 stagiaires venus des quatre coins du monde», avait-il dit.

Il ajouta : «La nomination couronne la position qu’a pu atteindre le Qatar dans la lutte contre la corruption, au niveaux régional et international», tout en parlant de «l’importance prêtée par l’émir du pays, le cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, à la lutte contre la corruption et au renforcement de la transparence et la loyauté».

Sur ce, il importe de noter que le Qatar s’est mobilisé depuis plusieurs années pour lutter contre la corruption, en signant des conventions internationales pour renforcer ses capacités et mettre en œuvre des plans infaillibles.

Quitter la version mobile