Le Qatar n’a aucune intention de quitter le Conseil Coopératif du Golfe

Courrier arabe

La porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Qatar, Lolwah Al-Khater, a déclaré que son pays n’avait aucune intention de quitter le Conseil de coopération des pays du Golfe (CCG), niant toutes les rumeurs divulguées à ca sujet.

Selon l’agence de presse française (AFP), Lolwah Al-Khater signala, vendredi, que : «Après trois années de blocus, il n’est pas surprenant que les citoyens des pays du Golfe aient des doutes et des questions concernant le CCG et sa qualité institutionnelle», en rappelant le blocus que l’Arabie saoudite, le Bahreïn, l’Égypte et les Émirats arabes unis (EAU) avaient imposé au Qatar.

Elle précisa que «les rumeurs provenaient du sentiment de désespoir et de désolation générés par la fissure du CCG, habituellement source d’espoir pour les 6 nations qui le composent», signalant que «le Qatar espérait que le CCG soit encore une plate-forme de collaboration et de coordination».

Une occasion pour renouer les liens

Dans ce contexte, il importe de rappeler qu’après la propagation du coronavirus, le Qatar a relancé un appel au dialogue, faisant part de son intention à redonner vie au CCG et à unifier les efforts pour faire face au coronavirus, tout en insistant à préserver sa souveraineté.

Mardi dernier, un groupe de professionnels de médias, d’académiciens et d’activistes des différents pays du Golfe avaient appelé les pays du CCG à résoudre leurs conflits, et à faire sortir la région du dangereux virage qu’elle traverse.

Sur ce, rappelons que le blocus fut imposé à Doha le 5 juin 2017, après avoir été accusée de liaisons avec l’Iran et des groupes terroristes.

Actuellement, le Koweït et Oman tentent de se présenter comme médiateurs pour résoudre le conflit originaire de la crise du Golfe, mais rien n’est clair pour l’heure, vue le silence que les autres parties tiennent à garder.

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