«Le Qatar veut entraver la participation de la Syrie au sommet d’Algérie», déclare le régime syrien

Courrier arabe

La Syrie a signalé que «le Qatar voulait entraver la participation de Damas à la session de la Ligue des pays arabes», précisant que «la majorité des pays arabes soutenaient le retour de la Syrie à la Ligue».

Le vice-ministre des Affaires étrangères au régime syrien, Bachar al-Jafri, indiqua lors d’une interview accordée au média al-Mayadeen que «le Qatar cherchait à entraver la participation de Damas aux réunions de la Ligue des pays arabes, prévue en Algérie».

Il avait affirmé que «le régime syrien refusait que des conditions lui soient imposées pour participer à la prochaine session».

Le responsable syrien avait expliqué que «la visite entreprise par le ministre émirati des Affaires étrangères, Abdullah ben Zayed, à Damas, démontrait une ouverture arabe sur la Syrie».

Selon lui, «Riyad applique des agendas non arabes et sa politique dépend des agendas étrangers», précisant que «le régime syrien était la partie qui répondait le plus aux déclarations faites par les Saoudiens».

«14 ambassades arabes travaillent à Damas et ceux qui s’opposent à la Syrie sont une minorité», avait-il déclaré.

Il avait expliqué aussi que «la Syrie ne quittera pas la Ligue des pays arabes, car elle fait partie de ses pays fondateurs».

Le Qatar inquiété par la participation de la Syrie

Précédemment, le ministre qatari des Affaires étrangères, le cheikh Mohamed ben Abderrahman al-Thani, signala que «son pays refusait que la Syrie participe à la prochaine session de la Ligue prévue en Algérie», rappelant que les raisons pour lesquelles l’adhésion de Damas a été suspendue sont toujours existantes».

«Le comportement du régime n’a pas changé», avait-il indiqué lors de déclarations médiatiques. Al-Thani avait aussi parlé de la normalisation des relations avec Damas, expliquant que «des mesures sérieuses devaient être entreprises, dans le but de trouver une résolution politique, afin de sauver le peuple syrien et de permettre aux réfugiés syriens de retourner chez eux».

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