L’Égypte appelle les factions palestiniennes à se réunir au Caire la semaine prochaine

L’Égypte a appelé, ce mardi, les factions palestiniennes à une réunion au Caire la semaine prochaine, afin de se mettre d’accord sur une vision unifiée de l’action nationale et des mesures à prendre pour mettre fin à la division.

Le journal (gouvernemental) Al-Ahram a déclaré que « les secrétaires généraux des factions palestiniennes ont été invités à se rencontrer la semaine prochaine au Caire sous les auspices du Président égyptien Abdel Fattah al-Sissi et de son homologue palestinien Mahmoud Abbas ».

Selon le journal, la réunion aura pour objet « un accord sur les démarches nécessaires pour mettre fin à la division et à l’unité des rangs palestiniens, et pour établir une feuille de route pour la prochaine étape ».

Pour sa part, l’ambassadeur palestinien au Caire Diab al-Louh a déclaré que l’Egypte « reprendra les réunions des factions palestiniennes dans les prochains jours, afin de clore ce dossier, et il y aura également une réunion des secrétaires généraux de toutes les factions, via vidéoconférence, afin de mettre tous au point les arrangements finaux pour en finir avec ce conflit ».

Selon ce que le journal égyptien a rapporté, à la suite d’un entretien téléphonique avec la chaîne « Extra News » (privée), al-Louh a ajouté que « les directives du Président Al-Sissi dans le dossier palestinien étaient claires pour mettre fin immédiatement et rapidement à la division entre les factions et rétablir la cohésion ».

Pour l’ambassadeur palestinien, cette cohésion ne doit pas se faire « seulement entre le Fatah et le Hamas, mais entre toutes les factions, en donnant à la réconciliation générale la priorité par rapport aux intérêts privés », d’après le journal.

À l’aube du 21 mai, la mise en œuvre d’un cessez-le-feu entre les factions palestiniennes à Gaza et Israël, avec la médiation égyptienne et internationale, a commencé après une attaque militaire de 11 jours, lancée par Tel Aviv sur la Bande de Gaza pendant 11 jours, au cours de laquelle 255 Palestiniens ont été tués, dont des dizaines d’enfants et de femmes, en plus des énormes dégâts matériels.

L’Égypte dirige les actions pour faciliter l’entrée de l’aide humanitaire, en ouvrant le poste frontalier de Rafah avec Gaza, et en consolidant le retour à l’accalmie en envoyant le chef des renseignements Abbas Kamel à Ramallah, Gaza et Tel Aviv à cette fin.

Dans une même perspective, le Caire a reçu, dimanche dernier, le ministre israélien des Affaires étrangères Gabi Ashkenazi, dans une première visite du genre d’un haut fonctionnaire israélien en Égypte, depuis 13 ans.

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