«Les Émirats arabes unis impliqués dans des crimes de guerre en Libye», atteste un rapport onusien

Courrier arabe

Le Représentant de la Libye aux Nations unies, l’ambassadeur «Taher al-Sonni», a annoncé que le rapport du comité des experts onusiens a révélé l’implication des Émirats arabes unis (EAU) dans le soutien du général à la retraite, «Khalifa Haftar», causant plusieurs crimes de guerre.

«Le rapport du comité des experts onusiens a révélé que les EAU étaient impliqués 11 fois dans des violations et des crimes de guerre en Libye», avait déclaré «Taher al-Sonni», dans son discours prononcé jeudi, lors de la réunion du Conseil de sécurité des Nations unies sur la Libye, à New York.

Implications coupables et criminelles

Selon le Représentant libyen, «le rapport a révélé le soutien accordé par les EAU, à Haftar, et a signalé qu’Abu Dhabi lui avaient fourni des blindés, des systèmes de défenses et des drones».

Il indiqua, lors de son discours, que «l’offensive menée contre Tripoli était un autre chapitre des scénarios de troubles causées par certains pays étrangers», affirmant que «l’actuelle offensive avait été programmée depuis des années».

Le Conseil de sécurité sévèrement blâmé

«Al-Sonni» a porté le Conseil de sécurité, pour responsable de la division de son pays, expliquant: «Nous n’avons entendus aucune de vos dénonciations et nous n’avons vu aucun de vos positions, malgré que les crimes commis par les envahisseurs avaient été archivés par le secrétaire général de l’ONU».

Il souligna que «tout dialogue politique devait commencer par un accord politique libyen», appelant le Conseil à prendre rapidement une décision, pour soutenir celles de la conférence de Berlin.

Rappelons que dans le même contexte, le 8e sommet des chefs d’États et de gouvernements du Comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la Libye, s’est tenu à «Brazzaville» la capitale congolaise, la même journée.

Sur l’initiative du président congolais, «Denis Sassou N’Guesso», le sommet avait discuté la situation chaotique de la Libye, plongée depuis 2011 dans une crise sans précédent, envenimée par l’implication des pays étrangers, qui violent constamment l’embargo d’armement imposé au pays, fournissant aux deux parties libyennes, des armes, selon des rapports médiatiques.

Quitter la version mobile