Les frappes d’Israël contre Gaza peuvent relever des « crimes de guerre » (Nations unies)

Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, a déclaré jeudi que les frappes israéliennes contre la Bande de Gaza pouvaient constituer des « crimes de guerre ».

C’est ce qui est ressorti d’un discours prononcé par Bachelet lors de l’ouverture d’une session d’urgence du Conseil des droits de l’homme des Nations unies portant sur la détérioration de la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés, y compris Jérusalem-Est.

« Dans le cas où ces attaques auraient ciblé, de manière indiscriminée et disproportionnée, des civils et des cibles civiles, elles peuvent constituer des crimes de guerre », a expliqué le Haut-Commissaire de l’ONU.

Bachelet a aussi ajouté : « De telles frappes soulèvent de sérieuses inquiétudes quant à l’attachement d’Israël aux principes de distinction et de proportionnalité en vertu du droit international humanitaire ».

À l’aube du 21 mai, un cessez-le-feu entre les factions de la résistance palestinienne à Gaza et en Israël est entré en vigueur, après 11 jours d’agressions.

Le bilan total des victimes de l’agression israélienne contre les territoires palestiniens a fait état de 288 morts, dont 69 enfants, 40 femmes et 17 personnes âgées, ainsi que plus de 8 900 blessés, dont 90 « très graves ».

Du côté israélien, 13 colons ont été tués et des centaines d’autres blessés, dans les tirs de roquettes lancés par des factions palestiniennes de Gaza vers des zones en Israël.

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