Les rebelles Houthis accusent la coalition d’avoir mené 15 raids au Yémen

Le groupe Houthi a déclaré, jeudi, que la coalition arabe avait lancé une quinzaine de frappes aériennes, au cours des dernières 24 heures, sur quatre provinces yéménites, dont Saada, le bastion du leader du groupe.

L’agence «Saba», relevant du groupe Houthi, a indiqué que les raids avaient été menés dans les gouvernorats d’Al-Hodeidah, Saada, Al-Dhali’, Ma’rib et Al-Jawf.

L’agence a indiqué que les raids avaient provoqué des incendies et des dégâts dans un certain nombre de maisons et de propriétés privées, sans compter les décès et les blessures résultant des raids.

Selon «Saba», la coalition dirigée par l’Arabie saoudite a effectué 11 raids dans le district de Majzar, du gouvernorat de Ma’rib (est), qui est témoin, depuis des jours, de violents affrontements entre les forces gouvernementales et des milices houthis.

Les Houthis avaient reconnu, au cours des deux derniers jours, la mort de 6 de leurs chefs, sans clarifier les circonstances de leur mort ni les lieux où ils avaient été tués.

Les médias du groupe ont également montré des photos des morts qui ont été enterrés dans le gouvernorat de Dhamar (à 100 km au sud de Sanaa).

Diverses régions du Yémen connaissent une escalade, depuis des semaines, avec de nouvelles batailles violentes, succédant à un état de calme relatif sur la plupart des fronts au cours des derniers mois, sur fond d’efforts menés par l’envoyé des Nations Unies, « Martin Griffiths », pour ramener la paix.

Le porte-parole de l’armée yéménite, Abdo Majali, a déclaré, mercredi, que les forces gouvernementales « remportaient des victoires successives » sur le front des combats, passant en revue des extraits télévisés qui, selon lui, illustraient des victoires remportées par ses forces ces derniers jours.

Le Yémen est, depuis près de six ans, témoin d’une guerre violente entre les forces gouvernementales, soutenues par la coalition arabe (depuis mars 2015) et le groupe houthi, soutenu par l’Iran, qui s’est emparé de la capitale, Sanaa, fin 2014, et a imposé le contrôle total sur les institutions de l’État, les camps militaires, de sécurité et de renseignements.

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