Les campagnes d’arrestations relancées en Arabie saoudite et les détenus palestiniens et jordaniens seront jugés en mars prochain

Courrier arabe

Les autorités saoudiennes ont lancé une nouvelle campagne d’arrestation, alors que les procès des Palestiniens et des Jordaniens, détenus dans les prisons saoudiennes se tiendront en mars prochain, après des mois de détention arbitraire, selon les annonces du compte «Môotaqali al-Ra’ay» (les prisonniers d’opinion).

Le compte, célèbre sur Twitter et qui s’intéresse aux situations des prisonniers d’opinion en Arabie saoudite, a déclaré lors d’un tweet publié, hier mercredi, que les autorités d’Arabie saoudite se préparaient pour organiser, en mars prochain, les procès des Palestiniens et des Jordaniens, détenus dans les prisons saoudiennes depuis plus d’une année.

Il demanda aux autorités saoudiennes de libérer les personnes détenues, lors de la dernière campagne, et appela à mettre fin au procès «mascarades». Il dénoncé également la poursuite des campagnes d’arrestations arbitraires contre les Palestiniens et signala: «Soutenir la résistance n’est pas un crime».

Les compagnes d’arrestations reprennent

Lors d’un autre tweet, «Môotaqali al-Ra’ay» déclara que les autorités avaient lancé une nouvelle campagne d’arrestation, contre plusieurs résidents palestiniens, à la marge de leur soutien annoncé pour la résistance palestinienne.

«Nous avons confirmé que plusieurs des personnes détenues, lors de cette campagne étaient des proches ou des enfants de ceux qui ont été détenus en avril dernier, pour la même raison», avait-il déploré.

Dans ce contexte, il importe de noter que les Palestiniens résidents sur les terres saoudiennes sont, depuis un moment, ciblés par des campagnes d’arrestations arbitraires féroces et secrètes, sans que l’ambassade palestinienne à Riyad n’intervienne pour en identifier les raisons ou prendre en charge leur sécurité.

L’Observatoire Euro-méditerranéen des Droits de l’Homme avait annoncé, lors d’un rapport publié l’année dernière, que «plus de 60 Palestiniens (étudiants, hommes d’affaires et pèlerins) étaient portés disparus en Arabie saoudite», précisant que «les autorités saoudiennes avaient confisqué leur argent, et sans que la moindre charge judiciaire leur soit officiellement attribuée.

À ce jour, aucune enquête internationale n’a été ouverte pour connaître leur sort, au moment où des sources commencent à parler de torture et d’interrogatoires abusifs.

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