Libye: Le cessez-le-feu entre en application et le Gouvernement d’union nationale accuse Haftar de violation

Courrier arabe

Le Gouvernement d’union nationale libyen (GNA) a annoncé l’approbation de l’appel du cessez-le-feu, lancé par la Russie et la Turquie, quelques heures après la résignation des milices du général à la retraite «Khalifa Haftar», bien que des sources du GNA parlent de violations.

Le Conseil présidentiel du GNA avait annoncé, lors d’un communiqué, qu’il avait commencé à envoyer les commissions militaires proposées, «afin d’établir les arrangements relatives au cessez-le-feu, sous l’égide des Nations unies».

Le GNA a affirmé également soutenir le parcours politique, à travers la conférence de Berlin, et à travers une conférence nationale libyenne, qui rassemblerait toutes les parties et les masses politiques.

Il appela toutes les pays concernées par le dossier libyen à soutenir le parcours politique, conformément à l’accord politique libyen et aux décisions du Conseil de sécurité.

Et insista aussi sur l’importance de la légitime défense, en répondant aux attaques, qui pourront être lancées par l’autre côté.

De son côté, «Ahmed al-Mismari», le porte-parole des milices de Haftar avait annoncé leur engagement à respecter un cessez-le-feu dans la zone ouest de la Libye, à compter de minuit de la nuit dernière.

Haftar accusé de violations 

D’autre part, des sources de la branche informationnelle militaire, alliées du GNA, avait annoncé que les milices de Haftar avaient brisé le cessez-le-feu annoncé par leur porte-parole, indiquant que les positions du GNA, dans l’axe Salah Eddine, avaient été attaquées.

Des informations confirmées par un communiqué diffusé par le Conseil présidentiel du GNA, qui affirma des attaques dans les axes «Salah Eddine» et «Ouad Errabie».

Il renouvela l’engagement du GNA et de ses forces à respecter la trêve, et affirma que «le cessez-le-feu ne pourra être mené à terme que si l’envahisseur retourne d’où il vient».

Notant qu’il ne restera pas les bras croisés, «le GNA a promis d’y répondre avec fermeté, si les infractions continuent».

Rappelons que «Achraf al-Chah», l’ancien conseiller du Haut conseil d’État libyen, avait déclaré aux médias que le président russe, «Vladimir Poutine», et le président égyptien, «Abdel Fatah al-Sissi», avaient obligé Haftar à accepter le cessez-le-feu.

Et dans ce contexte, le comité des Nations unies en Libye avait félicité l’annonce de la trêve militaire au pays, espérant que toutes les parties s’engagent à la respecter, et qu’une résolution politique s’accomplisse rapidement.

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