Rapport humanitaire : 149 protestations en Égypte, durant le premier semestre de 2021

Courrier arabe

Un rapport humanitaire a indiqué que «plus de 149 protestations avaient été organisées en Égypte, durant le premier semestre de 2021», précisant que «13 d’entre eux étaient des mouvements sur les réseaux sociaux».

Le rapport publié par l’AOHR (l’Organisation arabe des droits humains) a signalé que «les protestations variaient entre des marches pacifiques, des rassemblements populaires, des plaintes déposées auprès des ministères, des sit-in, des grèves de faim, des procès-verbaux, brulure du drapeau israélien et barrage de routes».

Il a également mentionné d’autres types de protestations comme «le boycott des élections, le refus des condoléances», tout en ajoutant «les pharmaciens qui avaient brulé leurs diplômes, le professeur universitaire qui avait présenté sa démission, et le footballeur qui avait protesté contre les bombardements de Gaza».

Plusieurs régions et plusieurs raisons

Le rapport a indiqué que «le Caire se trouvait en tête des lieux où étaient organisées les protestations, avec 38 mouvements, puis Alexandrie avec 13 mouvements, Jizeh avec 10, Dahlakia 9, et al-Munia 7 mouvements».

Le directeur exécutif de l’organisation, Chérif Hilali, signala que «le taux le plus élevé des protestations fut enregistré pendant le mois de mai, avec 34 protestations, dans divers régions du pays».

Selon lui, les protestataires étaient motivés par plusieurs raisons, citant «la situation des employés, des problèmes  comme le manque d’eau, et la pénurie de la farine », notant aussi «les protestations contre les bombardements de Gaza, et des protestations étudiantes».

Toutefois, l’AOHR a critiqué le fait que «le gouvernement oppresse le droit des citoyens à manifester», et a appelé «le gouvernement égyptien à respecter la constitution qui accorde le droit des rassemblements et des manifestations».

Elle appela aussi le gouvernement «à libérer les activistes et les citoyens interpellés pour avoir manifesté et exercé leur droit».

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