Un ancien ministre irakien nie la responsabilité d’une « tierce partie » dans les meurtres des protestants et crée la polémique

Dimanche dernier, l’ancien ministre de l’Intérieur irakien, Yassine al-Yasseri, a nié, dans une interview télévisée, la prétendue responsabilité d’une tierce partie dans le meurtre des manifestants irakiens l’an dernier, et a accusé des généraux d’être les vrais commanditaires.

 

L’ancien ministre a également ajouté qu’une commission d’enquête avait été créée sous la présidence du ministre chargé de la planification, Nouri al-Doulimi, et a conclu par l’arrestation de plusieurs généraux de l’armée et de la police nationale (pour le meurtre des protestataires), dont certains sont condamnés à mort, comme dans le gouvernorat de Wassat au sud de la capitale Bagdad.

Ces déclarations ont suscité un tollé sur les réseaux sociaux, particulièrement sur Twitter, où des Irakiens ont demandé au gouvernement l’ouverture d’une enquête et la condamnation de toutes les parties impliquées dans ces meurtres

Auparavant, l’ancien ministre de la Défense irakien, Najah Hassan al-Shamari, avait déclaré que le gouvernement de Adel Abdelmahdi n’avait donné aucun ordre de tuer les manifestants lors des protestations qui ont commencé en octobre dernier, soulignant l’existence d’une « tierce partie » dans cette affaire.

Rappelons que des manifestations anti-gouvernementales aurait lieu en Irak depuis le 1ᵉʳ octobre 2019. Les protestataires manifestaient notamment contre le chômage, la corruption, la déliquescence des services public, la tutelle de l’Iran et réclamaient la « chute du régime».

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