À cause du coronavirus, l’Égypte rapatrie ses soldats depuis la Libye et dépanne Khalifa Haftar avec des mercenaires soudanais

Courrier arabe

Des sources égyptiennes ont indiqué que le Caire a commencé à retirer ses forces militaires, qui combattaient aux côtés des milices du général à la retraite, Khalifa Haftar, après que des informations parlant de la propagation du coronavirus sur les terres libyennes furent annoncées, signalant que l’effectif de ces dernières avait était comblé par des mercenaires venus du Soudan et du Soudan du Sud.

«Mercredi et jeudi dernier, deux avions militaires égyptiens se sont chargés de transporter des militaires égyptiens depuis les terres libyennes, vers la base militaire égyptienne Mohamed Nadjib, située dans l’ouest du pays», avaient signalé les sources, indiquant que tous les rapatriés avaient été placés en confinement à l’intérieur même de la base.

Elles ont également signalé, dans des déclarations au journal électronique « Al-Araby al-Jadid», que l’Armée égyptienne avait envoyé d’importantes quantités d’équipements médicaux vers les zones de l’est libyen, soulignant que «l’hôpital de campagne mis en place par les forces militaires égyptiennes dans l’est libyen, sera toujours opérationnel, en appliquant toutes les mesures nécessaires de précautions».

Des Soudanais pour couvrir le vide 

Les sources ont aussi affirmé que le vide laissé par le retrait des troupes égyptiennes déployées dans les axes de combats, à Tripoli, «était couvert par plusieurs combattants du Soudan et du Soudan du Sud, arrivés en Libye pour combattre au nom de Khalifa Haftar».

Ces révélations rappellent les déclarations qu’avaient livrées précédemment d’autres sources, concernant les coulisses de la visite que le chef égyptien des renseignements généraux avait entreprise au Soudan et au Soudan du Sud, et lors desquelles elles avaient noté que «par ordre des Émirats arabes unies, il était parti recruter des mercenaires pour combattre en Libye, aux côtés des milices armées de Khalifa Haftar».

Évolutions sur terrain

De l’autre côté, des sources libyennes ont indiqué les forces du Gouvernement d’union national (GNA) avaient repoussé les milices de Haftar, alors qu’elles tentaient d’avancer dans l’axe d’Ain Zara, signalant que «25 des mercenaires africains, majoritairement du Tchad et du Soudan avaient été tués, et que 5 autres avaient été capturés comme prisonniers de guerre».

Entre temps, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les Nations unies, continuent à appeler les parties libyennes en conflit à jeter les armes et à permettre aux spécialistes de la santé de travailler dans tous le territoire nationale libyen, pour lutter contre la propagation du coronavirus, insistant à leur souligner que «plus tôt c’est fait plus efficace ça serai».

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