Amnesty International réclame la libération des militants détenus arbitrairement en Égypte

L’organisation Amnesty International a lancé, mercredi, une campagne sur Twitter appelant à la libération immédiate des militants et des défenseurs des droits humains arrêtés arbitrairement en Égypte.

Cette campagne de soutien coïncide avec le 10e anniversaire de la révolution du 25 janvier en Égypte, qui a renversé l’ancien président Hosni Moubarak.

L’organisation non gouvernementale internationale basée à Londres a écrit sur Twitter : « Dix ans après la révolution du 25 janvier en Égypte, de nombreux militants et défenseurs des droits humains sont toujours en détention arbitraire ».

Et de poursuivre: « Nous révélerons les noms de ces militants au cours de la semaine, suite à quoi nous appelons la société civile à réagir et à exiger leur libération immédiate. »

L’organisation a également appelé les internautes à se mobiliser sur les réseaux sociaux pour faire entendre leurs voix au président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi. »Faites savoir au président Al-Sissi que vous êtes solidaire avec les détenus », a-t-elle écrit.

Le 25 janvier, Amnesty a déclaré que des milliers de défenseurs des droits humains, de politiciens et de critiques sont entassés dans les prisons égyptiennes, en pleine crise sanitaire.

Dans de précédents tweets, l’organisation avait appelé les autorités égyptiennes à libérer les personnes incarcérées pour délit d’opinion, et d’autres personnes détenues pour des motifs politiques, ainsi que les personnes à risque et de mettre fin à la surpopulation carcérale.

Mardi, le ministère de l’Intérieur égyptien a annoncé, dans un communiqué, la libération de 3.022 prisonniers, à l’occasion de la journée nationale de la police, sans préciser si la liste des personnes libérées comprenait ou non des opposants politiques.

L’Égypte fait l’objet de critiques internationales concernant la restriction des libertés et l’arrestation de dissidents politiques, et ce, malgré les affirmations répétées du gouvernement du Caire, quant à sa volonté de respecter la loi et les principes des droits de l’homme.

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