Le ministre turc des Affaires étrangères «Mevlut Çavusoglu» a déclaré que les pays originaires du blocus imposé au Qatar, qui avaient promis, en 2017, de fournir des preuves culpabilisant Doha, n’avaient toujours pas tenu leurs promesses.
«Mevlut Çavusoglu» déclara, samedi, lors de la conférence de sécurité à Munich, que les pays qui avaient imposé le blocus au Qatar avaient promis à la Turquie de présenter des preuves dangereuses, affirmant : «À ce jour ils n’ont rien présenté».
Il souligna que le blocus était comploté, et qu’il ne voyait aucun raison pour l’imposer, indiquant que son pays essayait d’être un médiateur pour résoudre la crise et affirmant que «la sécurité et la stabilité dans les pays du Golfe était celle de la Turquie».
L’implication en Libye
Dans un autre contexte, «Mevlut Çavusoglu» déclara que certains des pays du Golfe pensaient que leur argent leur permettait d’acheter les autres pays et de changer leurs régimes.
«Ce que font certains des pays du Golfe est très dangereux dans la région, ils pensent qu’avec leur argent et les soutiens américain et israélien dont ils bénéficient, qu’ils seront capables de tout changer et d’acheter les pays et changer les régimes partout dans le monde», avait-il noté.
Il précisa : «À titre d’exemple, ces pays soutiennent le général libyen à la retraite «Khalifa Haftar», car ils pensent que la démocratie dans les pays arabes menacerai leurs systèmes, pour cela, ils soutien GNA avait rétabli l’équilibre des forces sur terrain, et signala que la Turquie et la Russie avaient joué un rôle important, pour aboutir à un cessez-le-feu au pays.
Vers la fin de son discours, «Mevlut Çavusoglu» indiqua que la Turquie continuera son chemin et participera à trouver une solution politique au conflit libyen, malgré les violations continuelles de Haftar.
