«Bien qu’Israël s’y oppose, le Qatar est en voie pour obtenir des F-35», selon un ministre israélien

Courrier arabe

Le ministre israélien de l’Energie, Yuval Steinitz, a indiqué, dimanche, que «le Qatar pouvait prochainement obtenir des chasseurs F-35, dans le cadre d’un accord en marche avec les États-Unis, malgré que Tel-Aviv s’oppose à cette vente».

Proche du Premier ministre de son pays, Benjamin Netanyahou, le ministre Steinitz a signalé, lors de déclarations publiées par un site informationnel hébreu : «Je ne doute pas que le Qatar veille cet accord et qu’il est prêt à fournir l’argent qu’il faut pour le mener à terme», soulignant que «tôt ou tard, Doha finira par obtenir ce qu’elle veut».

Il estima que «l’administration américaine finira par céder aux demandes qataries, posant la protection de ses intérêts comme prétexte, précisément au moment où les États-Unis font face à une rude concurrence internationale russe et chinoise, dans le domaine de la vente d’armes».

Les F-35 tant convoités

Précédemment, et selon des rapports médiatiques, «des sources américaines affirmèrent que le Qatar avait officiellement demandé à Washington de lui vendre des F-35», bien qu’aucune déclaration officielle ne fût annoncée par Doha à ce sujet.

Le 11 octobre, le directeur du Mossad israélien, Yossi Cohen, avait souligné lors de déclarations présentées à la radio, que «Tel Aviv refusait que les États-Unis vendent des F-35 au Qatar», notant que son pays «se souciait de préserver sa supériorité militaire dans la région, spécialement pour faire face aux pays amis de l’Iran», en parlant du Qatar.

Par ailleurs, le président américain, Donald Trump, avait affirmé vendredi, «Israël ne s’opposera pas si les États-Unis décident de vendre des F-35 aux Emirats arabes unis», affirmant que l’accord avec ces derniers avançait à grand pas».

De son côté, Netanyahou et le ministre de l’Armée israélienne avaient affirmé que Tel Aviv ne «s’opposera pas si Washington vendait des armes développées aux Émiratis», en parlant des F-35.

Rappelons toutefois que, jeudi, le ministre de l’Armée israélienne avait signé avec son homologue américain, Mark Esper un accord affirmant que «Washington s’engageait à garantir et à assurer la supériorité militaire d’Israël au Moyen-Orient».

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