Bloomberg a signalé que «les Émirats arabes unis (EAU) et le Qatar tenaient à garder leurs actifs stratégiques, en Russie, alors que les autres pays du monde ont rejoint le boycott mondial de la Russie, suite à la guerre qu’elle a lancée contre l’Ukraine».
Le groupe financier américain indiqua que «le Qatar, représenté par le Fonds qatari de l’Investissement et les EAU représentés pat la filiale, Mubadala Investment, possédaient des actifs stratégiques (actions, obligations) en Russie, estimés de plusieurs milliards de dollars».
Il ajouta : «Le Qatar et les EAU semblent vouloir des visions différentes de celles du Fonds souverain de Norvège (le fonds le plus important au monde), qui a cédé ses 2,8 milliards de dollars d’actifs en Russie».
Des dizaines de milliards de dollars en jeu
Bloomberg expliqua : «Le Qatar possède 19% des actions du géant pétrolier russe Rosneft, et affirme que cet investissement est une clef pour renforcer les liens entre Doha et Moscou».
Il ajouta : «La compagnie britannique BP a décidé de céder à ses investissement à Rosneft, alors que le Fonds souverains qatari ne subit aucun pression pour vendre sa part».
Il poursuit : «Aussi, Mubadala Investment, le bras de l’investissement aux EAU, possède pas moins de 3 milliards de dollars d’actifs en Russie, et il est peu improbable que le partenariat de la compagnie émirati, avec le fonds d’investissement direct russe soit rompu ou entraver».
Dans ce contexte, il importe de signaler que le Qatar est un des plus gros investisseurs étrangers en Russie, et possède des actifs à plus de 13 milliards de dollars.
De l’autre côté, les EAU se sont économiquement liés à la Russie, en 1997, et depuis, le taux d’échange commercial ne cesse d’augmenter, arrivant à 5 milliards de dollars, en 2021, selon les données officiellement communiquées par les autorités au EAU.
