Crise du Golfe: le Qatar salue le Koweït pour sa « médiation » et les États-Unis pour leurs « efforts »

Le Qatar a déclaré, vendredi, que les intérêts régionaux demeuraient en tête des priorités, saluant la déclaration du Koweït concernant les progrès réalisés dans les discussions en cours pour le règlement de la crise du Golfe.

« La déclaration koweïtienne est une avancée essentielle vers la résolution de la crise du CCG [Conseil de coopération du Golfe] », a déclaré le cheikh Mohammed bin Abdul Rahman al-Thani, ministre des affaires étrangères du Qatar, sur Twitter.

Il a remercié le Koweït pour sa « médiation » et les États-Unis pour leurs « efforts ».

« L’intérêt et la sécurité des peuples du Golfe et de la région restent notre priorité absolue », a-t-il affirmé.

Sa déclaration intervient après que le Cheikh Ahmad Nasser al-Sabah, ministre des affaires étrangères du Koweït, ait déclaré que les discussions pour résoudre le conflit – qui a vu l’Arabie Saoudite, les EAU, le Bahreïn et l’Egypte rompre leurs relations avec le Qatar depuis 2017 – ont été « fructueuses ».

Le chef de la diplomatie koweïtienne a déclaré que toutes les parties ont exprimé le désir de « parvenir à un accord définitif ».

Faisal bin Farhan, le ministre des affaires étrangères de l’Arabie Saoudite, a également félicité le Koweït et les Etats-Unis pour leurs efforts visant à mettre fin à ce litige.

« Nous espérons que ces efforts, qui ont été entrepris pour le bien de la région, aboutiront à un succès », a-t-il déclaré sur Twitter.

Oman a également salué la déclaration positive du ministre koweïtien, et a salué les efforts déployés par l’émir koweïtien Cheikh Nawaf al-Ahmad al-Jaber al-Sabah et le président américain Donald Trump pour résoudre le conflit.

Trump, selon un article du quotidien américain New York Times, fait pression pour trouver une solution à l’impasse avant de quitter son poste en janvier.

Son conseiller et gendre, Jared Kushner, était dans la région cette semaine et a rencontré l’émir du Qatar, Cheikh Tamim bin Hamad al-Thani, mercredi.

Accusant le Qatar de soutenir le terrorisme et de s’ingérer dans leurs affaires internes, l’Arabie saoudite, les EAU, le Bahreïn et l’Egypte ont rompu leurs relations avec Doha et imposé un blocus terrestre, maritime et aérien au pays en 2017.

Le Qatar nie ces accusations et s’est déclaré prêt à engager un dialogue pour sortir de cette impasse.

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