Crise du Golfe : Les États-Unis veulent la résolution d’une situation «qui a duré trop longtemps»  

Courrier arabe

Le sujet de la crise du Golfe suscite à nouveau l’intérêt des Américains. Lors de la visite qu’il a entreprise au Golfe, Brian Hook, le haut conseiller du secrétaire d’État des États-Unis, signala que le conflit avait duré trop longtemps et insista sur l’importance de l’union des pays de la région.

Selon l’agence de presse koweïtienne (KUNA), Hook déclara : «Nous affirmons que l’union du Conseil coopératif des Etats du Golfe (CCG) est indispensable pour faire face aux défis et nous félicitons constamment les efforts de la réconciliation fournis par le Koweït», signalant que «pour des années, ce dernier avait mené un rôle important pour résoudre la crise», et saluant la direction de l’émir Sabah al-Ahmad al-Jabir al-Sabah.

Il ajouta, lors d’une conférence de presse qu’il a tenue, lundi, «Le Koweït dispose d’une équipe expérimentée, sur laquelle nous pouvons compter pour voir prochainement une réconciliation», tout en regrettant le fait que «la crise ait duré plus qu’il ne le fallait».

L’unité est primordiale et indispensable  

Avant de se déplacer vers le Koweït, Hook était dimanche au Qatar, d’où il signala lors de la conférence de presse qu’il organisa à Doha que «la crise avait durée longtemps et que la situation affectait les intérêts régionaux communs, liés à la stabilité, à la prospérité et la sécurité».

«Résoudre le conflit renforcera les intérêts collectifs de toutes les parties», avait-il ajouté, selon Reuters, tout en insistant qu’il était «très important d’avoir une union au Golfe, car son absence risque d’entraver l’avancée des affaires liées aux efforts sécuritaires, économiques et diplomatiques».

Il indiqua notamment : «Nous sommes parvenus à atteindre des points où les deux parties étaient optimistes… Je pense que notre rôle et celui du Koweït est de faire notre possible pour renforcer le dialogue pour les aider à avancer», espérant que «le Koweït continuera à jouer son rôle».

Doha, un acteur pour la paix 

Aussi, Hook affirma que «Doha contribuait à établir plus de paix et de stabilité dans la région, et qu’elle était partenaire avec Washington, dans plusieurs affaires sécuritaires».

«Nous sommes également liés par une collaboration économique profonde et une autre diplomatique ainsi que des liens culturels, et lorsque je suis au Qatar, les négociations sont toujours bonnes et fructueuses», avait-il mentionné.

Toutefois, il importe de préciser que les appels lancés par les Américains pour résoudre la crise du Golfe n’ont pas marqué une évolution concrète, notamment après qu’un rapport de FOX News ait indiqué que «les Emirats arabes unis avaient rejeté un accord présenté par une médiation américaine, entre l’Arabie saoudite et le Qatar, au moment de sa conclusion».

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